Glycine séculaire, Les Arcs-sur-Argens (Var)

Retrouvons Alexis avec un reportage tout en fleurs pour célébrer le printemps.

« Cet article met à l’honneur, en la personne d’un pied de glycine magnifique, un groupe de plantes que l’on ne retrouve que rarement dans les divers inventaires concernant les arbres remarquables, celui des plantes grimpantes. En effet, si celles-ci nous gratifient souvent de floraisons généreuses et colorées, de feuillages panachés ou encore de fruits délicieux, elles n’atteignent que rarement des dimensions qui les font remarquer par les amateurs de vieux arbres, au sens ou souvent elles escaladent jusqu’à les recouvrir entièrement les façades de nos maisons, mais ne forment pas le tronc massif et imposant qui attire immanquablement le regard sur leurs confrères. »

« Mais certaines d’entre elles font exception à cette règle injuste et parmi elles la remarquable glycine poussant juste à côté de la gare ferroviaire de Arcs-sur-Argens. »

« C’est en passant sur le blog coopératif et fourmillant du Krapo Arboricole que son existence m’a été révélée, et j’ai profité de ma présence dans la région pour lui rendre un petite visite de courtoisie. Visite dont je suis ressorti ravi. »

« C’est effectivement une plante remarquable et son pied massif semble démesuré si l’on se réfère à la taille de ses congénères que l’on croise habituellement. Elle pousse au milieu de ce qui est désormais la terrasse d’un restaurant accolé à la gare, soutenue par un large support métallique rayonnant depuis un mat central pris dans les entrelacs de son pied. »

« Elle ne manque pas de profiter de la présence à ses cotés d’un palmier pour aller, s’appuyant sur son tronc ami, déployer sa ramure un peu plus près du soleil. »

« Le message dans lequel j’ai découvert son existence mentionnait une circonférence de 3m20 à 1m30 de hauteur et mes propres mesures ont confirmé cette valeur. Il me faut préciser toutefois qu’une partie non négligeable du tronc est morte, et si je m’en tiens à celle encore en vie, j’obtiens à la même hauteur un tour de taille de 2m30, ce qui reste tout à fait honorable (frondaison : 17m / hauteur : 4,30m). »

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La glycine de l’Hôtel Fontarabie, Fontenay-le-Comte (Vendée)

Lorsque j’ai ouvert la catégorie pour les glycines, j’espérais secrètement que les doyennes viendraient se montrer sur le blog… et je ne suis pas déçu ! Après nous avoir présenté une doyenne dans les Deux-Sèvres [1], Yanick nous emmène pour la première fois en Vendée, à la rencontre d’une autre glycine séculaire.

“C’est la fameuse glycine de Fontenay-le-Comte qui m’amène aujourd’hui : comment avais-je pu l’oublier ? Ça m’est revenu comme un flash au réveil. Une évidence, une image, dans la ville où je suis né. Je me suis même souvenu du nom de l’hôtel où elle se trouve.”

“Quelques recherches de photos sur Google, apparemment elle est toujours là. Une information : 200 ans. Mais pas d’image permettant de se faire une idée de la taille du pied. Samedi dernier quelques éclaircies entre deux nuages me décident à rendre visite à cette doyenne. Direction l’hôtel Fontarabie (quel nom !!! déjà l’aventure !!!), Fontenay Le Comte, Vendée. Pour trouver pas difficile depuis la gare, descendre l’avenue de la République. C’est à peu près au milieu sur la droite. Je l’aperçois, elle est bien là.” (clic les photos)

« Dans mon souvenir le pied se trouve juste derrière le poteau de pierre à gauche de l’entrée. Je regarde, et là c’est un peu la déception, l’excitation retombe comme un soufflet. Un petit pied d’à peu près un mètre de circonférence. Bon hé bien tant pis, j’suis là je vais en profiter pour faire quand même quelques photos. »

« Je me retourne, et là j’ai bien failli me retrouver sur le c…. Juste sous la frondaison, contre le mur de l’hôtel, un autre pied énorme. Je sors mon double décamètre et prends la circonférence à 1,30m : 2,39m. Encore plus grosse que celle de Saint-Loup. »

« Et à 1.30m contrairement à Saint-Loup, je suis pas au niveau le plus charnu de la doyenne, elle s’élargit encore au-dessus. Peut-être qu’elle vous paraîtra moins photogénique, sa base est en partie disparue, l’environnement n’est pas le même et elle est moins fleurie, mais je vous assure qu’à partir de 1,50 elle est vraiment énorme. »

Localisation glycine Fontenay-le-Comte - clic pour agrandir

Merci pour cette découverte Yanick ! Certes elle est un peu moins photogénique que les autres (surement dû à l’aménagement de la terrasse), néanmoins elle n’en demeure pas moins fantastique ! Et puis, il s’agit de la première incursion en Vendée, ce département ne s’est jusqu’à présent que peu dévoilé ; il y aura donc, je l’espère, de belles découvertes à venir…

Cette vieille bâtisse construite en 1520 fait aussi restaurant, plus d’infos par ici.

Glycine séculaire, Saint-Loup-sur-Thouet (Deux-Sèvres)

Suivons Yanick en Deux-Sèvres pour une découverte somptueuse.

« Voilà un nouveau reportage, et non ça sera pas le châtaignier de mon dernier mail, J’aime bien les contre-pieds, donc ça sera ………. Une GLYCINE ! Et oui il y a déjà une semaine, après celles de Gilles [1], tu nous présentais cette superbe Glycine de Cahors [2]. Dans les commentaires en te lisant “Maintenant, les doyennes devraient venir, appelées par la forêt…”, je prends ça un peu comme un défi et me souviens en avoir aperçu une il y a une dizaine d’année. Mais était-elle toujours là où je l’avais vu, et était-elle vraiment si grosse que celles déjà présentées sur le blog ? Il fallait que j’en ai le cœur net. Ni une ni deux, je suis parti voir ça de plus près cet après-midi. » (clic les photos)

« Donc direction Saint-Loup-sur-Thouet quelques kilomètres au-dessus Parthenay. En arrivant j’ai tout de suite vu que mes souvenirs n’étaient pas si mauvais. Elle est toujours là, toute fleurie, délivrant un parfum enivrant et ornant cette magnifique façade aujourd’hui restaurée. Que dire de plus sinon admirer les photos ? »

« Ah oui les mensurations de la belle : 2,30m de circonférence à 1.30m, 24 m d’envergure ! et elle aurait 250 ans ! Encore plus belle que dans mes souvenirs ! »

« Elle se trouve à l’angle de la rue des 3 Rois et de la grande rue Théophane Vénard. Et merci à l’organiste qui répétait dans l’église ces grandioses pièces de Bach. Un concert rien que pour Yann et moi, plus une visite des entrailles de l’orgue. Encore merci Monsieur l’organiste, l’après-midi fut un délice. Amitiés. »

Merci pour le cadeau Yanick, elle est ma-gni-fique ! On pourrait utiliser tant de superlatifs pour la décrire, les cannelures sur le tronc sont superbes, une envergure majestueuse, et puis elle est formidablement mise en valeur suite à la restauration de la bâtisse.

Je suis sûr que d’autres glycines centenaires n’attendent que de se dévoiler…

Deux cartes postales anciennes avec vues de la glycine :

Les arbres de Niort (Deux-Sèvres)

La ville de Niort prépare le Festival Teciverdi “entre homme et nature”, une manifestation dédiée à la biodiversité (du 8 au 11 juillet), dont le thème 2010 est l’Arbre. Yanick en digne ambassadeur des Deux-Sèvres [1][2][3] se propose de nous faire découvrir quelques arbres parmi les plus beaux de sa ville.

“Début de printemps aidant il est impossible de ne pas le remarquer en passant avenue de Limoges. Cet arbre de Judée orne l’entrée principale du Musée d’Agescy. Sa hauteur est de 6 mètres pour une circonférence d’1,50m à 1,30m. Cet arbre qui surplombait largement le trottoir à été élagué lors de la restauration de cet ancien lycée en musée.”

“Il a également perdu une de ses deux branches charpentières qui laisse place à une cavité béante ou l’eau stagnante aide l’accélération du pourrissement de son tronc. Souhaitons une prise de conscience rapide à ce problème et que la pérennité de cet arbre soit assurée.”

“Niort se trouvant aux portes du marais Poitevin, il n’est pas surprenant d’y trouver également ce beau spécimen de Cyprès chauve exilé des marais de Louisiane. Cet arbre abris des écureuils se trouve au pied du pont du moulin d’âne dans le quartier de Ste Pezenne.” Lire la suite

Glycine centenaire, Cahors (Lot)

Lors de sa virée dans le Cher, Gilles avait déniché un tilleul imposant [1], mais également deux belles glycines qui encadraient un portail. S’il existe de très vieux spécimens disséminés sur l’ensemble du territoire, peu d’entre elles sont présentes sur le net, et pourtant ce serait passionnant de les découvrir.

A Cahors, dans le vieux quartier des Badernes se trouve une glycine classée plus que centenaire, elle orne la façade d’une maison et dévoile des dimensions spectaculaires.

19 mètres d’envergure et monte jusqu’à couvrir la terrasse du 1er étage.

Un tronc magnifique d’environ 2,10m de circonférence à 1,20m de haut.

Une des plus belles glycines qu’il m’ait été donné de contempler, la floraison printanière vient de débuter mais est peu abondante suite à la taille effectuée cet hiver. Par contre l’an passé, cette glycine a fleurit trois fois dans l’année (printemps, été, automne), ce qui démontre une très grande vigueur pour son grand âge.

Localisation Glycine de Cahors - clic pour agrandirPour la retrouver, il suffit d’emprunter la rue Nationale jusqu’à la place de la Bourse, vous ne pourrez la rater au-dessus de l’enseigne de la brocante.

Maintenant que la catégorie est créée, j’espère que d’autres se dévoileront !

Un tilleul imposant, Le Noyer (Cher)

Gilles avait commencé de nous faire découvrir le département du Cher, avec un chêne de futaie [1], un chêne isolé dans un pré [2], ou ces fameuses trognes de charme [3]. Continuons dans ses pas pour découvrir un autre arbre singulier.

« Alors que j’avais à faire dans le charmant village du Noyer, je suis passé devant l’atelier d’un potier au style assez particulier. Il n’y avait personne, mais comme un panneau disait en gros : “Ouvert, bienvenue, entrez !”, j’ai donc poussé la grille. Derrière l’habitation trône un tilleul phénoménal ; d’après mes observation, il semblerait que je sois à tombé sur une cépée à 6 troncs, dont certains se ramifient encore dans la foulée. » (clic les photos)

« Une surprise de taille ! 7m30 de tour à 1m30 et une hauteur de 25 à 30 mètres… Cet arbre respire la santé et je ne me lasse pas de contempler mes clichés qui sont assez bon grâce au soleil rasant de cette belle matinée d’hiver. »

« Pour se donner une bonne idée de sa taille, il suffit de se dire que le gaulois en poterie planté juste à côté est à l’échelle 1/1. Voilà un spécimen qui n’est peut-être pas aussi vieux que sa circonférence laisserait augurer. Les bâtiments dateraient du XVIe siècle, mais je doute que le tilleul soit si vieux. Peut-être a-t-il entre 150 et 250 ans. » Lire la suite