Après nos révolutions, lors du choix des arbres pour les plantations des arbres de la Liberté, le choix de nombre de citoyens se portait le chêne, mais d’autres lui préféraient le peuplier, dont le nom latin populus prêtait à un calembour symbolique…
Si la force et la longévité du chêne a permis à de nombreux exemplaires de traverser ces périodes tumultueuses, rares sont les peupliers qui ont survécu. C’est donc avec un grand plaisir que je publiais l’an dernier sur un peuplier drômois [1], et chose étonnante François a découvert un autre peuplier de la Liberté également dans la Drôme, à Lus-la-Croix-Haute.
« Il est bien loin de dimensions qui le rendraient remarquable », mais c’est un arbre à haute valeur historique qui rappelle l’année 1848 avec le renversement de la Monarchie de Juillet, l’abdication de Louis Philippe, et surtout l’instauration de la seconde république.
« Une circonférence de 5,40 mètres à 1,50 m du sol. »
Merci pour ce nouveau reportage François, c’est quand même étonnant que les seuls peupliers de la Liberté dévoilés jusqu’à présent sur le blog proviennent tous deux de la Drôme ! Un peuplier noir malheureusement fortement atteint dans son intégrité, son houppier a presque disparu et le tronc semble bien usé. Un arbre historique qui arrive à la fin de son cycle. Ce serait chouette que la mairie décide de replanter un arbre sur cette place, afin qu’il puisse reprendre le flambeau et perpétuer la mémoire.