Les arbres de Niort (Deux-Sèvres)

La ville de Niort prépare le Festival Teciverdi “entre homme et nature”, une manifestation dédiée à la biodiversité (du 8 au 11 juillet), dont le thème 2010 est l’Arbre. Yanick en digne ambassadeur des Deux-Sèvres [1][2][3] se propose de nous faire découvrir quelques arbres parmi les plus beaux de sa ville.

“Début de printemps aidant il est impossible de ne pas le remarquer en passant avenue de Limoges. Cet arbre de Judée orne l’entrée principale du Musée d’Agescy. Sa hauteur est de 6 mètres pour une circonférence d’1,50m à 1,30m. Cet arbre qui surplombait largement le trottoir à été élagué lors de la restauration de cet ancien lycée en musée.”

“Il a également perdu une de ses deux branches charpentières qui laisse place à une cavité béante ou l’eau stagnante aide l’accélération du pourrissement de son tronc. Souhaitons une prise de conscience rapide à ce problème et que la pérennité de cet arbre soit assurée.”

“Niort se trouvant aux portes du marais Poitevin, il n’est pas surprenant d’y trouver également ce beau spécimen de Cyprès chauve exilé des marais de Louisiane. Cet arbre abris des écureuils se trouve au pied du pont du moulin d’âne dans le quartier de Ste Pezenne.” Lire la suite

Arbre de Judée, L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne)

Il est des arbres qu’on ne présente plus, comme cet arbre de Judée installé à L’Hay-les-Roses, un arbre qui s’est vu décerner le label arbre remarquable en 2001. Maintes fois photographié, sa popularité dépasse largement les frontières de son propre département.

“Autrefois, enclos dans une propriété, il orne maintenant  le square Elmelik depuis le milieu des années 1980. Il fut offert à l’admiration du public et placé sous sa protection. Cet arbre  centenaire mesure  plus de 8 mètres de hauteur”, pas encore de mesure de circonférence des troncs, mais contact est pris avec la municipalité. (clic les photos)

“Drôlement penché, il doit cette caractéristique à ses racines qu’il ancre peu profondément dans le sol. Il se met alors à pousser à l’horizontale, donnant l’apparence d’une fragilité qu’il est bien loin d’avoir. Particulièrement commun en Israël et en Palestine, il ne s’adapte pas moins à nos climats rigoureux et offre aux passants ses plus beaux atouts au printemps lorsque ses fleurs violacées envahissent ses branches encore vierges de feuilles.”

Merci de nous avoir présenté cet arbre splendide Laurent, ses troncs torsadés offrent une vision fantastique et les quelques photos que j’ai vu de lui en fleurs font de lui un exemplaire vraiment unique. Étant natif de cette ville, vous comprendrez aisément que j’ai toujours eu pour lui une affection particulière… J’ai hâte de le voir en fleurs… Au fait, Laurent est designer multimédia, faites donc un tour sur son site, c’est par ici.

Laurent aura bien d’autres arbres d’Ile de France à nous présenter, à suivre…

Arbre de Judée, La Bazoge-Montpinçon (Mayenne)

Retrouvé mon livre sur les arbres remarquables de la Mayenne [1], du coup je replonge dedans, et avec plaisir je re-découvre tous ces ligneux magnifiques : les châtaigniers des Essarts, le chêne de la Mercerie, le chêne du bois des Vallons avec ses 9 troncs, le frêne de Grez-en-Bouëre, le houx de Lassay-les-Châteaux…

Dans l’inventaire est recensé un très bel arbre de Judée que j’inviterais bien sur le blog… Je prends alors contact avec la mairie du village de La Bazoge-Montpinçon, et le maire, enthousiaste, me met en relation avec un des ses concitoyens photographe.

Un arbre de Judée aux belles dimensions : 7 mètres de haut et 4,80 m de circonférence !

Un arbre âgé au port équilibré avec une belle ramure déployée, qui doit rendre la floraison spectaculaire au printemps. Que dire de ce tronc ramassé et spiralé,  avec une circonférence plus qu’honorable pour cette essence.. Tout simplement splendide !

Merci pour le partage Grégory et  Daniel, c’est un vrai plaisir de pouvoir contempler ce vieil arbre de Judée sous différents angles, et si vous voulez nous faire découvrir sa floraison l’an prochain, vous êtes les bienvenus ! Pour plus d’informations sur La Bazoge-Montpinçon, visitez le site officiel de la commune, c’est par . Lire la suite

Arbre de Judée, Cour Waldner-Stephan, Colmar (Haut Rhin)

Remontons avec Philippe [1] en Alsace pour découvrir un arbre de Judée.

Il s’agit d’un vieux spécimen de plus de 200 ans situé au cœur du « vieux Colmar ». Proche de la Collégiale Saint Martin, cet arbre se dévoile dans une arrière cour ouverte au public, et bénéficie d’un environnement urbain préservé. (clic les photos)

6 mètres de hauteur et 4 mètres de circonférence, pour un âge d’environ 200~250 ans.

Merci à Philippe Mercklé [2][3] qui encore une fois nous régale avec ses découvertes ! Un  arbre aux belles dimensions pour la région ; par ici il pousse spontanément mais n’atteint jamais de telles proportions. Néanmoins, ses dimensions serviront de base aux prochaines expéditions, car le sud doit recéler quelques vieux centenaires…
Merci également à Still qui m’a prêté une photo des fleurs d’arbre de Judée, elles ne proviennent pas de celui-ci, mais j’aime bien le cliché. Faites un tour sur son blog, et découvrez en photo la reconquête d’un jardin retourné à l’état sauvage, par ici.

« Cet arbre a une particularité intéressante, ses fleurs poussent par bouquets directement sur le tronc et les branches. Il pousse en Méditerranée orientale et ce sont sans doute les croisés qui l’ont rapporté des Croisades, le liant à la Passion du Christ. L’Arbre de Judée pousse en abondance dans cette région et il est normal que de nombreuses croyances liées aux épisodes de la Bible lui soient dédiées. On l’appelle parfois arbre de Judas car l’histoire raconte qu’après avoir trahi Jésus, Judas se serait pendu à l’une de ses branches. Ses fleurs symbolisent les larmes du Christ et leur couleur rose violacé est l’image de la honte qui serait montée sur le front de Judas après son forfait. »
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Mise à jour novembre 2011, Renaud [4][5][6] a rendu visite à cet arbre de Judée.

« Je n’ai eu aucun mal à le trouver dans cette ville superbe qu’est Colmar. Dés mon arrivée, mon attention a été attirée par une plaque orangée attachée sur un des étais [7]. Cette plaque indique l’espèce de l’arbre mais aussi quand il a été planté : 1791 ! »

« Après cette surprise je me suis vraiment penché sur l’arbre, et il y a des choses à dire. »

« Tout d’abord la terre autour de l’arbre : elle a été nettoyée depuis le passage de Philippe se qui permet d’en voir dépasser de gros cailloux, j’espère qu’il n’y en a pas d’autre car cela risque d’entraver la croissance de l’arbre. J’ai aussi remarqué la présence de galets, dons certain étaient sur le tronc, posés là on se demande bien pourquoi. Ensuite, pour se qui est des branches, elle sont, si j’ai bien compté, au nombre de 7, toutes de diamètres et de directions différentes. Mais soudain horreur : j’aperçois entre certaines branches proches d’anciennes barres métalliques qui les traversent de par en par (je sais que Halloween c’était il n’y a pas si longtemps mais quand même). Heureusement, un peu plus loin sur les branches, des pieux de bois soutiennent la ramure. Dernier détail amusant, bien que la barrière qui l’entoure semble moderne, il est déjà en train de la phagocyter ! »

«En conclusion, bien qu’il soit très âgé, il semble très jeune et est très beau a regardé vu sa forme complexe. Cet arbre est en accord avec son milieux urbain assez moderne dons il a su prendre toute la largeur. »