Mon grand-père était un cerisier

« My grandfather was a cherry tree », un court métrage d’animation réalisé en 2015 par Olga Poliektova et Tatiana Poliektova. Version originale russe sous-titrée en anglais). Un grand petit film merveilleux.

C’est un film-souvenir, raconté par un jeune garçon à propos de sa vision de la vie et de la mort. C’est aussi l’histoire d’un grand-père inhabituel, qui pouvait écouter les arbres respirer et qui croyait qu’une personne ne peut pas mourir si quelqu’un l’aime encore.

Le film a fait le tour du monde. Il a été projeté dans plus de 170 festivals de cinéma, a reçu une cinquantaine de récompenses, et a été nominé aux Oscars dans la catégorie meilleur court métrage d’animation.

One, two, tree

One, two, tree un court métrage d’animation réalisé par Yulia Aronova en 2015.

C’est l’histoire d’un arbre, un arbre comme les autres. Un beau jour, il saute dans des bottes et part en promenade, invitant tous ceux qu’il rencontre à le suivre : le train‐train quotidien se transforme alors en une joyeuse farandole.

Production : Folimage Studio, Nadasdy Film.

Avec la participation de : CNC, Région Rhône-Alpes, Procirep-Angoa. Dans le cadre de la Résidence jeune public, en partenariat avec : Canal+ Family, Abbaye de Fontevraud, Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil, Festival International du Film d’Animation d’Annecy, Nathan.

Derakht – The Tree

Court métrage d’animation réalisé en 2014 par Sare Shafipour, Moin Samadi, Rasul Shiri, Mehdi Shiri – produit par le studio d’animation iranien Raiavin.

Une femme et un arbre sont profondément enracinés dans un territoire.

« Whish the world without war for children of tomorrow »

Sare Shafipour est née en 1981 à Kerman (Iran). Diplômée de l’Université de Téhéran en 2004, elle a produit sa première animation « Above the gray clouds » en 2010 en tant que projet final à l’Université Tarbiat Modares.

Trees

Court-métrage d’animation réalisé par Wu Hanqing, Wang Chuan et Zhang Gong. (Dessins au crayon sur papier – Vasoon Animation, Chine 2003)

Il y a fort longtemps, la déforestation abusive a fait s’enfuir les arbres à pieds au fond d’une vallée éloignée, un refuge pour les arbres dorénavant protégés par le dieu du vent.

Mais un jour, la vallée est découverte par un jeune humain…

Pour en découvrir plus sur ce film et les studios d’animation Vasoon, un tour par ici.
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La qualité de l’image laisse à désirer – impossible de trouver mieux sur le net chinois.

The fighting trees

Ce (très) court-métrage d’animation est une métaphore sur la façon dont un individu peut inspirer une communauté à résister à un monde où chacun doit se conformer.

Portés par les mots de Marge Piercy, les arbres gagnent en force, se multiplient, et étendent leurs racines pour surmonter l’hostilité de leur environnement.

Aucune info concernant le réalisateur, mais à le court provient de chez Aniboom.

What can they do
to you ? Whatever they want.
They can set you up, they can
bust you, they can break
your fingers, they can
burn your brain with electricity,
blur you with drugs till you
can t walk, can’t remember, they can
take your child, wall up
your lover. They can do anything
you can’t blame them
from doing. How can you stop
them ? Alone, you can fight,
you can refuse, you can
take what revenge you can
but they roll over you.

But two people fighting
back to back can cut through
a mob, a snake-dancing file
can break a cordon, an army
can meet an army.

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Quercus

Court-métrage d’animation réalisé par Vuk Jevremovic en 2004.

Un chêne de 2000 ans raconte sa vie.

Ce film s’attache à la mise en opposition de la finitude de l’existence humaine et de l’énergie infinie de la nature, sans recourir au langage, indissociable de l’être humain. Pour exprimer cette ambivalence, un chêne (ou plutôt sa vie) devient le personnage principal, muet mais convaincant. La couleur et le rythme de l’animation doivent rendre visibles les différences entre ces deux existences.

Comme l’animation entend couvrir une période extrêmement longue (à peu près les 2000 ans de la vie de l’arbre), Quercus met en œuvre une technique assez inhabituelle pour comprimer le temps : une animation « stopmotion » conçue à partir de dessins, qui a la particularité de présenter deux niveaux de narration (d’une part la croissance même de l’arbre, d’autre part les événements qui se produisent autour de lui), chacun sur un rythme différent.

Envie de découvrir le travail de Vuk Jevremovic, faites un tour sur son site.