Bienvenue à Vous en Terre d’Orée ,
ici Chaque Arbre à Temps d’Histoire .
Il Faudrait l’An pour les Conter ,
Trouver les Mots emprunts d’Égards,
pour Hêtre à même en leurs Passés ,
De Plonger Hors en hauts Regards .
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En dessous des Aiguilles de Baulmes, entre 1200 et 1280 m d’altitude, sur les alpages « Les Naz », « Les Crébillons » et « Les Praz », vivent de nombreux arbres remarquables.
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Sur les Hauteurs
du Col de l’Aiguillon ,
un Bel Ensemble
à Chœur d’Alliance ,
Au Fil du Temps ,
en Quatre Saisons ,
se Dresse Hêtres et Sapins
en Résilience
Cette zone proche de la frontière Française, a subit de nombreuses activités du militaire Suisse. Beaucoup d’entre elles ont laissé des traces sur les arbres et dans la terre. L’endroit est d’ailleurs truffé de fortifications plus ou moins visibles.
L’alpage est très exposé aux vents et aux violents orages. Les hivers sont souvent rudes et longs et pendant l’été la terre peut manquer de l’eau.
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La Plaine au Loin était Souvenirs ,
à ma Mémoire un Découvert ,
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Ici les Ombres donnaient l’Entière ,
Tout la Mesure d’une Onde de Bien.
Parmi les vieux hêtres, sapins, érables et épicéas vivant sur ce flanc au sud des Aiguilles de Baulmes, presque tous ont subit des traumatismes pendant leur longue vie. Mais ils ont su surmonter les blessures plus ou moins graves puisqu’ils sont toujours ici. Cet endroit est devenu un lieu enchanteur malgré ou grâce à ses empreintes. Plusieurs arbres sont au moins deux fois centenaires et certains troncs on atteint des dimensions impressionnantes. On peut également observer de très vieilles souches aux Formes Sinueuses.
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Ancrés au Sol depuis les Temps , s’ouvrait une Arche sous le Couvert,
Huit Piliers d’Hors à la Lumière , de Fiers Gardiens d’un Monde Vivant ,
Nouaient des liens avec les Ans , Prenant chaque Jour un Bain en Mère ,
Au delà du Vain de vivre en Terre , l’Hêtre aimait bien s’ouvrir au Chant.
Tout en Ces Terres Fleure la Magie ,
Pour Celui en Esprit qui à Cœur en Essences.
Chaque vieil arbre surprend, enchante par la Voie, son chemin pour survivre. Beaucoup entre eux ont dû quitter le mode classique de croissance par des cernes concentriques en faisant apparaître des branches en des points inhabituels.
La mémoire des arbres est bien entendu faite d’empreintes et non de souvenirs. Cependant, certains faits troublants donnent à réfléchir. C’est le cas du comportement des suppléants sur les arbres sénescents.