Bien que l’érable de Montpellier soit plutôt méridional car exigeant en chaleur et en lumière, l’essence a remonté la vallée du Rhône, la moitié Est des Pyrénées, la périphérie sud-Ouest du Massif Central jusqu’aux Charentes… Et c’est là-haut que Yanick nous emmène.
« C’est en revenant de faire visiter l’église d’Aulnay (joyaux de la Saintonge romane) à mon lutin, que j’en profitais pour approfondir mes recherches en forêt de Chizé. Celle-ci bien qu’ayant énormément souffert de la tempête de décembre 1999, recèle encore bien des merveilles. C’est au lieu-dit Virollet sur la commune de Villers-en-Bois, non loin de « la baignoire de Mélusine » [1] que j’ai découvert cet arbre à la forme parfaite. »
« De loin je n’avais pas reconnu son essence mais je voyais bien que je n’avais pas affaire à un chêne. C’est en m’approchant que je reconnu ce bel érable de Montpellier à ses petites feuilles trilobées et ses petites samares. » (clic les photos)
« Mensurations : circonférence à 1,30m : 3,63m ; hauteur : 14,00m ; envergure : 20,00m. »
« On remarquera que comme celui découvert sur le Causse par Christophe [2], son tronc semble se fendre en deux. Est-ce une caractéristique de l’espèce dont les grosses branches maitresses se développent rapidement en bouquet ? Ceci reste à vérifier sur d’autres sujets. »