Les restes d’une forêt vieille de 260 millions d’années retrouvés en Antarctique

L’Antarctique ne fut pas toujours une vaste étendue glacée.

Il y a environ 260 millions d’années, le continent abritait une mosaïque de forêts luxuriantes. Des chercheurs étudient aujourd’hui les restes fossilisés de ces végétaux pour mieux comprendre le passé de notre planète.

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Il y a 260 millions d’années, à la fin de la période permienne et juste avant l’émergence des premiers dinosaures, l’Antarctique était plus chaud qu’aujourd’hui. Les continents du monde, tels que nous les connaissons, étaient regroupés en deux masses terrestres géantes — l’une au nord et l’autre au sud. L’Antarctique faisait partie du Gondwana, le supercontinent couvrant l’hémisphère sud qui comprenait également l’Amérique du Sud, l’Afrique, l’Inde, l’Australie et la péninsule arabique. Cette période correspond également à l’une des extinctions les plus massives que le monde ait connu, menant à la disparition de 95 % des espèces marines et anéantissant 70 % des espèces vivant sur les continents. De nombreux chercheurs pensent qu’un effet de serre, probablement dû aux éruptions volcaniques survenues à cette même période en Sibérie, aura effectivement mené à cette extinction. Une équipe de l’Université du Wisconsin-Milwaukee espère aujourd’hui en apprendre davantage sur ces conditions passées grâce aux indices encore disponibles sous la glace.

Et des indices, les chercheurs en ont récemment trouvé. Explorant une région reculée de l’Antarctique, ces derniers ont en effet découvert les traces fossilisées d’une forêt vieille de 260 millions d’années (les fragments fossiles de 13 arbres, plus exactement), « un aperçu de la vie avant l’extinction, qui peut nous aider à comprendre ce qui a causé l’événement », note le géologue Erik Gulbranson,coauteur de cette nouvelle étude. Ces forêts fossiles étaient différentes des forêts d’aujourd’hui. Au cours de la période permienne, les forêts n’étaient pas très diversifiées et ne comprenaient qu’un faible nombre de types de plantes, chacune avec des fonctions spécifiques qui affectaient la façon dont la forêt entière réagissait aux changements environnementaux. Ceci contraste avec les forêts modernes de haute latitude qui affichent une plus grande diversité végétale. « Ce groupe de plantes doit donc avoir été capable de survivre et de prospérer dans une variété d’environnements », explique Gulbranson. Or, même ces forêts robustes n’ont pas survécu aux fortes concentrations de dioxyde de carbone qui menèrent le monde à l’extinction.

Pour l’heure, les chercheurs ignorent encore comment et pourquoi ces forêts n’ont pas survécu à ces changements environnementaux, celles-ci étant a priori armées pour. Ils comptent retourner sur le site à la fin du mois de novembre et prévoient d’y rester jusqu’en janvier 2018. Ils tenteront alors de déterminer exactement comment ces plantes préhistoriques ont régi à ces changements environnementaux soudains. « Le dossier géologique nous montre le début, le milieu et la fin des changements climatiques », note Gulbranson. « Avec une étude plus approfondie, nous pouvons mieux comprendre comment les gaz à effet de serre et le changement climatique affectent la vie sur Terre ». Lire la suite

Une douche d’étoiles filantes dans la soirée du 8 octobre !

Cette année, l’essaim météoritique les « Draconides » s’annonce exceptionnel avec une estimation de plus de 700 étoiles filantes par heure ! (2è pic entre 22h et 23h)

Si vous avez manqué le rendez-vous annuel avec le célèbre essaim d’étoiles filantes « les Perséides » le 13 août dernier ou encore s’il vous a déçu, dérangé par la luminosité de la Pleine Lune, ce n’est pas grave. Les dernières prévisions pour les « Draconides » annonce un pic d’activité pour le 8 octobre dépassant largement celui des « Perséides » : environ 750 par heure !

Cette nuit du 8 octobre devrait être un régal, arrosée par des centaines d’étoiles filantes. Comme son nom l’indique, l’essaim a son radiant dans le Dragon, plus exactement dans sa tête (sa gueule). Serpentant entre la Grande Ourse et la Petite Ourse, la constellation est circumpolaire donc visible toute la nuit.
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Lire l’intégralité de l’article du cosmographe, par ici.

« Leonids 1833 » une gravure d’Adolf Vollmy (1889) à partir d’un tableau de Karl Jauslin. Même s’il y aura effectivement beaucoup d’étoiles, ne vous attendez pas à une telle scène !

À propos des solstices…

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Les Solstices d’été et d’hiver marquent l’axe vertical du monde, les deux extrêmes de la course du soleil. Par analogie, l’axe vertical devient alors « l’arbre du monde » reliant le haut et le bas, porteur de vie, de durée et de sagesse.

Et l’on sait aussi que symétriquement, les racines de l’arbre imagent les origines de l’homme, son passé et son devenir.

Il suffit alors d’associer ces symbolismes à la « roue du temps » pour relier l’homme au Cosmos.

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Éclipse de lune

Une nouvelle éclipse de Lune aura lieu mercredi 15 juin 2011.

Il faudra avoir un horizon Sud-Est dégagé, car notre satellite naturel va se lever quasiment au même moment que le coucher du Soleil, juste après vers 22h00. L’éclipse aura alors déjà commencé. La Lune sera cachée par la Terre pendant près de 1h40, elle sera donc visible grâce à la réfraction de l’atmosphère terrestre, lui donnant cette belle couleur cuivrée. Plus vous vous trouverez dans le Sud, plus la Lune apparaîtra en hauteur.

Les éclipses lunaires ne représentent aucun danger pour l’observation directe, vous pouvez donc admirer le spectacle à l’œil nu, sans protection nécessaire, également à l’aide d’une paire de jumelles, d’une lunette astronomique ou d’un télescope.
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Illustration des différentes phases de la lune, Al-Biruni (973-1048), Kitab al-tafhîm li-awâ’ili sinâ’ati at-tanjîm (Le livre de la compréhension des bases de l’art de la science des étoiles).