Salut frangin !

Thomas Virat

Mon frère Thomas s’en est allé au Pays Argenté d’où on ne revient jamais.
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Presque 40 jours depuis ton départ, je pense (si) souvent à toi.

« Hallelujah » – Jeff Buckley.

« Jah Work » – Ben Harper.

« Inner City Blues » – Marvin Gaye.

« Wish You Were Here » – Pink Floyd.

Les restes d’une forêt vieille de 260 millions d’années retrouvés en Antarctique

L’Antarctique ne fut pas toujours une vaste étendue glacée.

Il y a environ 260 millions d’années, le continent abritait une mosaïque de forêts luxuriantes. Des chercheurs étudient aujourd’hui les restes fossilisés de ces végétaux pour mieux comprendre le passé de notre planète.

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Il y a 260 millions d’années, à la fin de la période permienne et juste avant l’émergence des premiers dinosaures, l’Antarctique était plus chaud qu’aujourd’hui. Les continents du monde, tels que nous les connaissons, étaient regroupés en deux masses terrestres géantes — l’une au nord et l’autre au sud. L’Antarctique faisait partie du Gondwana, le supercontinent couvrant l’hémisphère sud qui comprenait également l’Amérique du Sud, l’Afrique, l’Inde, l’Australie et la péninsule arabique. Cette période correspond également à l’une des extinctions les plus massives que le monde ait connu, menant à la disparition de 95 % des espèces marines et anéantissant 70 % des espèces vivant sur les continents. De nombreux chercheurs pensent qu’un effet de serre, probablement dû aux éruptions volcaniques survenues à cette même période en Sibérie, aura effectivement mené à cette extinction. Une équipe de l’Université du Wisconsin-Milwaukee espère aujourd’hui en apprendre davantage sur ces conditions passées grâce aux indices encore disponibles sous la glace.

Et des indices, les chercheurs en ont récemment trouvé. Explorant une région reculée de l’Antarctique, ces derniers ont en effet découvert les traces fossilisées d’une forêt vieille de 260 millions d’années (les fragments fossiles de 13 arbres, plus exactement), « un aperçu de la vie avant l’extinction, qui peut nous aider à comprendre ce qui a causé l’événement », note le géologue Erik Gulbranson,coauteur de cette nouvelle étude. Ces forêts fossiles étaient différentes des forêts d’aujourd’hui. Au cours de la période permienne, les forêts n’étaient pas très diversifiées et ne comprenaient qu’un faible nombre de types de plantes, chacune avec des fonctions spécifiques qui affectaient la façon dont la forêt entière réagissait aux changements environnementaux. Ceci contraste avec les forêts modernes de haute latitude qui affichent une plus grande diversité végétale. « Ce groupe de plantes doit donc avoir été capable de survivre et de prospérer dans une variété d’environnements », explique Gulbranson. Or, même ces forêts robustes n’ont pas survécu aux fortes concentrations de dioxyde de carbone qui menèrent le monde à l’extinction.

Pour l’heure, les chercheurs ignorent encore comment et pourquoi ces forêts n’ont pas survécu à ces changements environnementaux, celles-ci étant a priori armées pour. Ils comptent retourner sur le site à la fin du mois de novembre et prévoient d’y rester jusqu’en janvier 2018. Ils tenteront alors de déterminer exactement comment ces plantes préhistoriques ont régi à ces changements environnementaux soudains. « Le dossier géologique nous montre le début, le milieu et la fin des changements climatiques », note Gulbranson. « Avec une étude plus approfondie, nous pouvons mieux comprendre comment les gaz à effet de serre et le changement climatique affectent la vie sur Terre ». Lire la suite

Mobilisation pour sauver la forêt publique

Rassemblement le jeudi 25 septembre à 9 h 00 au siège de l’ONF à Paris.

2, Avenue de St Mandé, Paris 12e, à l’occasion du Conseil d’administration de l’établissement.

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Le coup de grâce porté à la forêt publique française ?

La loi d’avenir sur l’agriculture et la forêt (LAAF) vient juste d’être adoptée et le moins que l’on puisse dire est qu’elle ne répond pas à nos attentes.

Certes, la loi affiche une volonté de gestion durable qui théoriquement concilie production de bois, protection de la biodiversité des milieux forestiers et fonctions pédagogique et sociale mais elle ne précise pas suffisamment le cadre et les moyens techniques et financiers susceptibles d’y contribuer.

Plus grave, elle ne met pas en place les garde-fous qui écarteraient les démarches ou projets contraires à sa volonté affichée. Pire, dans les régions, l’Etat se fait même le défenseur de projets écologiquement insoutenables pour la forêt française et l’environnement (lutte contre les changements climatiques et stockage du carbone, en particulier, pollutions..).

Un exemple frappant, parmi tant d’autres…

E.ON à Gardanne : Le groupe allemand de distribution d’énergie E.On veut convertir à la biomasse la centrale thermique Provence 4. Le monstre industriel dévorerait près d’un million de tonnes de bois par an, en provenance pour moitié des forêts du sud de la France, le reste étant importé notamment des forêts anciennes des Etats-Unis et du Canada. Une aberration écologique grassement subventionnée par l’État français à hauteur de 70 millions d’€ par an pendant vingt ans, soit 1 ,4 milliards d’€ !

Et pendant ce temps, une attaque sans précédent contre l’ONF et les communes forestières !

La forêt publique couvre en France métropolitaine 4,2 millions d’hectares soit 25 % de notre surface boisée totale. Elle produit 40 % du volume de bois national et génère plus de 400 000 emplois au sein de la filière bois – forêt. Les forêts communales en font partie et y contribuent.

Qu’à cela ne tienne, le projet de loi de finances prévoit d’amputer de 50 millions d’€ la subvention versée à l’Office national des forêts pour compenser les frais de gestion des forêts des collectivités et de reporter cette charge sur les communes forestières.

En clair, pour elles, les frais dits « de garderie » assis sur les produits de la forêt passeraient de 12 % à 18 % en plaine et de 10 à 15 % en zone de montagne. Dans le même temps, la taxe à l’hectare introduite en 2012 passerait de 2 € à 14 €. Au grand dam des collectivités forestières qui menacent de réduire le volume des travaux sylvicoles, des équipements pour le public, des mesures écologiques voire de ne plus faire appel à l’ONF en privatisant la gestion de leurs forêts.

Vers la fin des forêts publiques ?

Le Code forestier est encore actuellement le meilleur garant d’une gestion publique durable des forêts face à la pression toujours plus forte des grands groupes industriels et financiers internationaux et les communes sont des entités proches du terrain et attachées à leur forêt. Lire la suite

Inventaire global des arbres du blog

Sisley vient de finir un inventaire des arbres recensés sur le blog sous forme de tableau.

« Si on compte uniquement les individus isolés, ça nous donne 756 spécimens et avec les alignements on arrive à 1890 arbres. Je pense de toute manière que 1890 est plus juste car ils font partie intégrale de l’inventaire. »

« Comme ça fait plus de 3 ans et demi qu’on entre des données, j’ai trouvé nécessaire qu’on mette à disposition cette liste, ça permettra d’avoir un aperçu sur ce qu’on a en dimensions, de simplifier les recherches et de compléter si possible les cases manquantes. »
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L’inventaire global du blog est disponible en téléchargement (mise à jour novembre 2011)