Le chêne de l’École, La Perrière, forêt de Bellême (Orne)

Pas de reporter attitré pour l’Orne, néanmoins en deux ans des rencontres ont eu lieu, et quelques arbres emblématiques de ce département normand se sont dévoilés [1][2][3][4][5]. Rendons-nous aujourd’hui dans la forêt de Bellême afin de découvrir l’hôte de ces bois.

Voici donc l’impressionnant « chêne de l’École », nommé ainsi car dédié depuis 1927 à l’École Nationale des Eaux et Forêts, un chêne de futaie fantastique pour un âge de 344 ans.

Une circonférence de 4,55 mètres à hauteur d’homme, une hauteur totale de 42 mètres, hauteur à la couronne de 22 mètres, volume total en bois de 36 m³, volume du fût 29 m³.

Merci pour les clichés Frédéric, un chêne célèbre souvent évoqué dans les livres, bien content de le découvrir en parfait état, quelle allure princière !

Situé à l’Est de La Perrière, le chêne est facile à retrouver dans la forêt. En établissant la plan pour vous guider, j’ai découvert un groupement de hêtres signalés au château de Montgaudry à environ 5 km au Nord Ouest… N’hésitez pas à vous y rendre car si ils sont indiqués sur les cartes d’État Major, c’est qu’ils valent forcément le détour. Bien sûr j’attends les photos de la balade…

En 2066 le chêne de l’École fêtera 400 ans, souhaitons qu’il soit encore vaillant !

16 réflexions sur “Le chêne de l’École, La Perrière, forêt de Bellême (Orne)

  1. Sisley

    ça c’est du chêne de futaie, pas de doute, l’élite des vieilles sylves !!!

    Qu’est-ce que je payerai cher pour en avoir à proximité de chez moi, bien que certaines parcelles non loin, soient pas mal fournies. Mais 42 m, quand même !

    J’ai contacté un habitant vivant près de la forêt de Bercé, on aura d’ici peu des suppléments de choix !….

    1. Yanick

      Ton chêne Périgourdin c’est le genre d’arbre qui me met les fourmis dans les jambes. On a tout de suite envie de partir à sa recherche.

  2. Et ceux-ci vont bientôt arriver sur le blog :

    – L’orme de martailly les briançon (saone et loire)
    – Le chêne de saint maurice sur dargoire (rhone)
    – Le peuplier de poyols (drome) sans mesures
    – Le frêne de Vence (06) sans mesures
    – un pin parasol monstrueux à cannes (06)
    – l’orme de gorbio (o6)

    et bien d’autres…

    1. Yanick

      Pour l’orme de Gorbio il va falloir faire vite, j’ai des photos récentes , et il a été pas mal étêté.
      Celui de Martailly je suis pressé de le voir , il y a aussi un beau chêne mourant pas loin à La Chapelle sous Briancon:

      et un autre à Dulphey:

      sans oublier celui de Comartin:

      Y’aurait aussi un tilleul à Gemaugue mais j’ai jamais réussi à avoir de photo.
      Et tout ça dans un mouchoir de poche

  3. Ping : Hêtre de la Bunodiere, forêt de Lyons (Seine-Maritime)) « Krapo arboricole

  4. Ping : Le gros chêne de Pleuven (Finistère) « Krapo arboricole

  5. Ping : Le chêne Leguay, les Régales – forêt de Bord-Louviers (Eure) « Krapo arboricole

  6. Sisley

    Vraiment cool la photo du chêne début 20e, on voit clairement son statut de rescapé d’une coupe.

    La mise en lumière trop brutale sur un arbre âgé peut dans certains cas être fatale, car pour une parcelle dans laquelle vivaient x arbres, on sait aujourd’hui que ce choc peut faire développer des broussins et rejets sur le tronc, être à l’origine d’une descente de cime, engendrer des stress hydriques, car la zone autour avec absence de racines d’autres arbres à tendance à beaucoup moins retenir l’eau utile et sous couvert il règne une certaine humidité qui chute en quelques semaines après une coupe en amenant des troubles sur le complexe micro-climat de l’arbre, puis viennent les contraintes mécaniques du vent sur le houppier alors très haut et devenant le premier obstacle quand des rafales soufflent..

    Beaucoup de choses en somme, mais j’espère sincèrement qu’il s’adaptera et perdurera maintenant qu’un couvert s’est bien reformé !

  7. Remarquable la vieille carte postale !
    En comparant aux photos récentes, on a l’impression que les arbres qui ont poussé autour de lui ont litéralement jailli du sol du jour au lendemain.
    En un petit siècle il n’aurait quasiment pas changé? Voilà qui justifie l’âge qu’on lui attribue. Bravo, belle recherche.

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