Le chêne des crapauds « Dervenn an tousegi », Fouesnant (Finistère)

En 3 ans de blog, je vous ai présenté une multitude de vieux arbres, et dans cette troupe certains sortaient du lot avec des dimensions exceptionnelles ou parfois des âges canoniques [1][2][3][4], mais la plupart du temps ces arbres avaient déjà été inventoriés localement, ou publiés dans les livres consacrés aux arbres remarquables de France.

Alors, je vous laisse imaginer ma joie lorsque j’ai découvert au courrier des photos dévoilant un véritable chêne colosse non encore répertorié ! C’est Yvon qui, une nouvelle fois [5][6], nous emmène au fond de la Bretagne découvrir un de ces arbres mystérieux dont elle semble avoir le secret. Ce vieux chêne est une des exclusivité du Krapo arboricole, alors en référence au blog et à ses reporters, mais aussi parce que le troncs est parcouru de dizaines de bosses rappelant un peu la peau d’un crapaud, j’ai eu envie de le nommer dans sa langue natale :

« Dervenn an tousegi » (le chêne des crapauds en breton)

Cet arbre est installé au cœur d’une propriété privée, et ne se visite pas. Malgré tout, le propriétaire a accepté que je le dévoile en photo sur le blog pour le plus grand plaisir de tous, alors respectez son souhait et n’essayez pas de faire le mur pour aller le voir.

« Voici un chêne bien discret malgré sa taille impressionnante. Je n’ai découvert son existence que très récemment alors même que j’habite cette commune de Fouesnant (Sud Finistère) depuis près de 30 ans ! Il est vrai que nous sommes ici dans une propriété privée et que rien ne permet de deviner l’existence de ce colosse de la route la plus proche. Merci à l’amie qui par son intermédiaire me permet de vous montrer ces photos. »

« Certains affirment ce chêne « millénaire ». Qui sait ? »

« Sa circonférence est de 9,60m à 1,30m du sol. Ses branches charpentières basses couvrent une surface impressionnante. Un vieux houx collé au pied lui tient compagnie. »

« On dit aussi qu’il est de ces arbres qui inspirèrent le poète fouesnantais Jos Parker. Sous les chênes est le titre qu’il donna à son premier recueil de poésie publié en 1891. »

« Dans ses poèmes, on le suit au travers du pays fouesnantais, vers la Forêt, le Cap-Coz et Beg-Meil. Il y célèbre la douceur de vivre dans ce coin de paradis et montre son attachement à ce qui fait cette terre belle et bonne, dont les arbres bien sûr. Dans son dernier ouvrage, Journal de village (1914), il rédige un plaidoyer Pour les arbres. En voici quelques lignes :

.
« Faisons classer les beaux sites. Faisons classer les beaux arbres, pour que les Barbares n’y touchent pas. Enseignons au peuple les rudiments d’une esthétique qui lui montre à quelles formes, à quelles dispositions des arbres, un point de vue est redevable de sa valeur et de sa beauté. Faisons comprendre au paysan que ce n’est pas une raison d’abattre un arbre parce que, selon son langage, « il ne profite plus »… Prêchons en Bretagne, dans nos contrées si délicieusement boisées, l’amour de l’arbre, et protestons contre sa destruction sans nécessité. Que les habitants qui construisent chez eux sachent utiliser les agréments précieux fournis par les arbres et se gardent de gâter une belle vue qui est une richesse du pays et lui appartient. »
.

Que te dire si ce n’est un grand merci pour cette découverte fantastique Yvon !

Est-il millénaire ? Je ne saurais le dire, mais ce qui est sûr c’est qu’il a traversé de nombreux siècles. Une très belle envergure avec de magnifiques charpentières moussues à horizontal, un tronc massif et réellement imposant qui me rappelle celui du vénérable « Ar ven der » [7]. Si ces bosses m’ont rappelé la peau d’un crapaud, c’est avec le respect dû aux anciens que je l’ai ainsi qualifié. Son port étonnant pourrait faire penser qu’il s’agit d’un ancien têtard abandonné qui aurait repoussé avec un certain équilibre, tel un arbre de plein pied.

Un chêne splendide qui a su rester discret pendant longtemps, et je me plais à espérer que d’autres arbres merveilleux se décident enfin à « sortir du bois » dans les mois à venir…
____

Deux cartes présentant les différentes appellations pour « arbre » et « chêne » en breton :

Les cartes sont issues de l’Atlas Linguistique de Basse-Bretagne, Pierre Le Roux, 1927 [8].

Merci à Krapadoz et tonton Job du forum Bretagne Passion pour leur aide linguistique.

32 réflexions sur “Le chêne des crapauds « Dervenn an tousegi », Fouesnant (Finistère)

    1. Yanick

      Je crois que tout le monde en est abasourdi.
      Un colosse de cette taille non répertorié ni par O. Hamery, ni par la MCE, ça parait incroyable.C’est vraiment « LA GRANDE DECOUVERTE DU KRAPO » jusqu’à ce jour.
      Et cela laisse tout les espoirs permis, peut être qu’un jour se révèlera un autre colosse de plus de 10 mètres.
      Quand je pense qu’il y a peu de temps je me plaignais que la Bretagne reste trop secrète sur nos pages. Avec celui-ci vous n’êtes pas prêts de m’entendre.
      Longue vie au « Dervenn an tousegi ».

      1. En fait, j’étais invité à manger chez amis, et j’étais impatient de lire les commentaires…

        Une de nos plus belles découvertes avec le blog à ce jour, vraiment un très beau chêne, et c’est toi qui m’a donné l’idée du nom. Du coup j’ai demandé de l’aide pour traduire l’expression en breton, cela me plait que l’on puisse nommer dans sa langue « natale » ce vieux chêne.

        Il existe tant de vieilles propriétés ceintes de murs
        on peut aisément imaginer que d’autres n’attendent que des krapo reporters pour se montrer au monde !

  1. Bonsoir
    C’est une merveille, et peut être qu’en l’embrassant il va se transformer en prince ou princesse…
    Pour ce qui est de Olivier Hemery, qui a fait un très beau livre, en ce qui concerne le recensement fait par la MCE? j’ai pu voir quelques photos de leur recensement 1er, et il est vrai que des gros arbres y sont bien rares mais cela fait un bout de temps que je n’ai pas suivi le recensement. Savez vous ce qui l’en es car il y a quelques mois, leur site ne permettait plus de voir ce recensement.
    A+
    jerome

    1. Sisley

      Bonsoir,

      Apparemment leur site fonctionne à nouveau, mais j’ignore si de nouvelles données ont été rentrées..
      Je pense qu’on est loin d’avoir tout vu dans cette région, dans les propriétés privées il y a encore bien des arbres à découvrir et dans les campagnes, un arbre un peu isolé peut des fois longtemps passer inaperçu.

      1. De chez moi je ne peux me connecter au site de la MCE, surement un bug du serveur, j’espère que ça reviendra et qu’il ne ferons pas le coup du site sur les arbres d’Auvergne qui a disparu du jour au lendemain…

  2. Sisley

    Vous me comprendrez très bien si je n’utilise aucun qualificatif cette fois, les mots me manquent, mais je tiens tout particulièrement à remercier une nouvelle fois Yvon, qui nous dresse le portrait d’un géant mystique juste après celui du vénérable châtaignier, un doublé d’enfer !!

    Il semble bien qu’on a faire une ancienne trogne d’un âge canonique, le fait qu’il ait évolué à l’abri de tous lui a peut-être été bénéfique.
    J’apprécie particulièrement les phrases de Jos Parker :

    « Faisons classer les beaux arbres, pour que les Barbares n’y touchent pas. »
    « Faisons comprendre au paysan que ce n’est pas une raison d’abattre un arbre parce que, selon son langage, « il ne profite plus » »

    Des dimensions exceptionnelles pour un chêne aussi longtemps resté dans l’ombre d’un parc. Que l’ancêtre et son acolyte le houx en aient encore pour des siècles !

    1. Je suis assez d’accord pour l’ancienne trogne car il ne possède pas de tronc élevé et que ses branches sont relativements fines par rapport à celui que l’on devine même si dans l’absolu elles sont énormes (mais on est dans le titanesque là).
      Par contre ça fait vraiment longtemps que personne ne l’a touché et c’est ce qui a dû le conservé et faire qu’il arrive jusqu’à nous sans être creux.
      Merci à tous les propriétaires et grand merci à Yvon et à toi Krapo.
      « Dervenn an tousegi » c’est un nom que j’aime bien !

  3. C’est le genre d’arbre qui ne rentre dans aucun critère de reconnaissance ou de classement classique.
    On ne peut plus vraiment parler de fût ni de houppier. Il est comme ces vieux châtaigniers verruqueux qui ont dépassés la date limite. Le tronc ressemble plus à un minéral, un gros rocher tout simplement car son âge le raproche de ces minerais antiques.
    On n’est plus dans le spectacle de la toute puissance comme ces chênes de futaies fiers et droits. Non, là on se situe dans les vieillards dont l’âge canonique ne peut même plus s’estimer car il est tellement important qu’il dépasse l’entendement.
    J’ai peine à imaginer qu’elle a été sa forme passée. Comment a t’il effectué sa croissance? Cela semble désordonné mais en même temps, inéluctable, inarrêtable. On dirait qu’il déborde de lui même avec tous ses renflements.

  4. Sisley

    Tout à fait Gilles, c’est le genre de chêne que j’aurai tendance à ranger en hors catégorie, un genre unique et une exclusivité Krapo, l’année de la forêt est loin d’avoir tout révélé, pour tout dire ça fait que commencer et cela, sur les chapeaux de roues !!..

    – – – –
    Forêt de Sénart :

    Pour ceux qui ne connaissaient pas ce vieux chêne d’Antin, voici une rétrospective (C : 6,30 m/H:18 m/> 650 ans; au meilleur de sa forme)

    et le gros chêne du carrefour (C: 5,70m/H:14 m/> 500 ans)

    avant

    après
    http://brudipat.over-blog.com/article-serenite-eternite-49292608.html

    Une PETITION en ligne contre un projet grotesque d’aménagement routier :

    http://www.lapetition.be/en-ligne/Non-a-l-abattage-de-3-200-arbres-par-RTE-en-foret-de-Senart-6595.html

    http://lesverts91.fr/spip.php?article760

  5. Sisley

    Tout à fait Gilles, c’est le genre de chêne que j’aurai tendance à ranger en hors catégorie, un genre unique et une exclusivité Krapo, l’année de la forêt est loin d’avoir tout révélé, pour tout dire ça fait que commencer et cela, sur les chapeaux de roues !!..

    – – – –

    Forêt de Sénart :

    Pour ceux qui ne connaissaient pas ce vieux chêne d’Antin, voici une rétrospective (C : 6,30 m/H:18 m/> 650 ans; au meilleur de sa forme)

    et le gros chêne du carrefour (C: 5,70m/H:14 m/> 500 ans)

    avant

    après

    http://brudipat.over-blog.com/article-serenite-eternite-49292608.html

    Une PETITION en ligne contre un projet grotesque d’aménagement routier :

    http://www.lapetition.be/en-ligne/Non-a-l-abattage-de-3-200-arbres-par-RTE-en-foret-de-Senart-6595.html
    http://lesverts91.fr/spip.php?article760

  6. Gilles :

    C’est le genre d’arbre qui ne rentre dans aucun critère de reconnaissance ou de classement classique.
    On n’est plus dans le spectacle de la toute puissance comme ces chênes de futaies fiers et droits. Non, là on se situe dans les vieillards dont l’âge canonique ne peut même plus s’estimer car il est tellement important qu’il dépasse l’entendement.

    C’est un chêne fantastique !! Ça me plairait de le rencontrer un jour.

    Content que le nom te plaise, nommé ainsi pour les raisons évoquées, mais aussi parce que le crapaud fait parti du bestiaire fabuleux et légendaire des anciennes sylves bretonnes :

    « D’ailleurs, hormis les cimetières, on le retrouve plutôt à l’écart des habitations, dans des recoins ombragés et brumeux d’où surgissent les créatures les plus étranges, du crapaud au korrigan en passant par le corbeau. Avec le houx, le poirier sauvage et le sorbier, l’if est une espèce typique des vieilles forêts bretonnes, celles-là même que fréquentaient Merlin l’enchanteur et Viviane. »

  7. Alexis

    Excellent !!
    Une magnifique découverte…
    J’aime beaucoup sa forme, il fait partie de ces géants que j’espère toujours croiser lorsque je me balade à travers la campagne et que je risque un œil à travers la grille, dans les propriétés qui jalonnent mon chemin.
    Bonne soirée et à plus.
    🙂

  8. Richet sébastien

    Tous simplement hors normes !
    C’est rare de voir un arbre aussi vieux avec un tronc aussi bien conservé. La potion magique bretonne doit aussi être efficace pour rendre ses arbres plus puissants.

  9. Ping : Chênes du domaine de la Chapelle, La Chapelle-Montlinard (Cher) « Krapo arboricole

  10. Ping : Couple de rhododendrons géants, Quimper (Finistère) « Krapo arboricole

  11. Ping : Le châtaignier des Radeux, Corps-Nuds (Ile-et-Vilaine) « Krapo arboricole

  12. Alain Lennon

    Une exclusivité Krapo, la fantastique découverte de l’ami Yvon ! Vraiment désolé de venir tempérer vos propos, car j’ai l’affreus pressentiment que l’ami Yvon n’a rien découvert dutout, il a comme bon nombre d’internaute de la région viité le site de « Fouesnant les O…  » de Madame Le Page qui a mis en ligne exactement un mois avant et à mon initiative le  » le vénérable chène de …….. « , elle l’avai accompagné d’extraits du livre de Jos Parker, journal de village, que je lui avais transmi et Krapo fait exactement la mème chose Quelle exclusivité !
    S’il vous plait enlever lui cet affreux nom de crapaud qui mème en breton ne lui va pas dutout et rendez à César….
    A.Lennon riverain de ce fantastique chène
    _______________________
    (nom du lieu-dit modéré)

    1. Bonjour Alain (toujours sympa la politesse….)

      bon, que répondre à votre message véhément et énervé ?

      Grâce au blog, nous menons un inventaire le plus exhaustif possible sur tous ces vieux arbres disséminés sur l’ensemble du territoire. Relisez le paragraphe d’ouverture de l’article : « mais la plupart du temps ces arbres avaient déjà été inventoriés localement, ou publiés dans les livres consacrés aux arbres remarquables de France » – il faut donc comprendre que si je qualifie ce chêne avec le terme « exclusivité » c’est qu’il n’apparait nulle part dans tous les ouvrages consacrés aux arbres remarquables, ni sur l’inventaire mené par la MCE en Bretagne, ni dans les livres régionaux.

      Vous me voyez désolé si je vous ai froissé en ne mentionnant pas le site internet dont vous parlez, Yvon me l’avait signalé lors de l’envoi du reportage ; mais il l’a écrit lui-même plus bas, le propriétaire ne souhaitait pas voir apparaitre le nom du lieu-dit pour ne pas être harcelé de visiteurs, donc :
      – pas de lien vers le site qui donne l’adresse du chêne,
      – pas d’appellation du chêne avec le nom du lieu,

      Pour moi, l’important était de respecter la volonté du propriétaire des lieux !

      Quand au recueil de poésie de Jos Parker « Sous les chênes », bien que datant de 1891, je ne pense pas que vous soyez le seul dans le pays Fouesnantais à en avoir une édition.

      Le nom que j’ai choisi restera, qu’il vous plaise ou non. Breton d’origine, je trouvais chouette de pouvoir écrire dans la même langue que mon grand-père ; c’était aussi sympa de lui donner un « petit nom » car il y a de l’affectif dans la découverte de ce chêne vénérable ; et si vous étiez un habitué de ce site vous comprendriez tout le respect et l’amour qu’il y a dans ce nom là.

      Par contre, vous ne dites rien de la qualité des photos, des mesures dendrologiques précieuses qui serviront aux générations futures qui viendront voir ce chêne, ni sur les deux cartes apportant des précisions linguistiques pour ceux qui ne seraient pas originaires du pays…

      Je vous souhaite malgré tout une bonne fin de journée.

  13. Yanick

    Cher Alain,
    Ayant moi même découvert de nombreux arbres remarquables, je comprends votre frustration.
    Malheureusement Krapo est absent pour la journée.Mais je l’ai prévenu par SMS de votre requête.
    Sachez qu’elle sera traitée dès son retour.

    Par contre , si je relis l’article, il me semble que le propriétaire souhaite que la localisation de cet arbre reste discrète en nous faisant prévenir que cet arbre est sur une propriété privée et ne se visite pas. C’est regrettable que vous citiez le lieu-dit de… . Et je pense que c’est aussi une des raisons pour laquelle nous avons baptisé (sous ma suggestion) cet arbre, chêne des crapauds (Krapos).

    Je ne doute pas que vous soyez le découvreur de ce chêne et qu’il sera rendu à César ce qui appartient aux Bretons.

    Très cordialement
    Yanick

  14. Yvon

    Le propriétaire m’avait autorisé à publier les photos de ce chêne à condition que le nom du lieu-dit n’apparaisse pas dans le texte par souci de préserver sa tranquillité. C’est pour cette raison que le lien avec le site « Fouesnant les O », qui lui cite le lieu-dit, comme vous venez de le faire, avait été supprimé du premier texte proposé.
    _____________________________
    (nom du site internet modéré)

  15. Bonsoir Yvon,

    merci d’avoir rappelé à Alain les conditions émises par le propriétaire pour la publication du reportage. Et je me rappelle bien les échanges de courriers pour l’appellation de ce chêne, tout ça n’est pas bien grave…

  16. Bonjour Krapo et Yvon
    C’est évident il faut d’abord étre poli et je ne vais pas m’énerver non plus, ces trois mots  » rendez a césar  » que j’ai mis n’était pas très explicites, j’ai voulu dire par la que si vous aviez découvert cet arbre sur le site  » les ormeaux  » un petit contact sympa avec l’animatrice aurai été tout a fait normal
    Par ailleurs je ne recherche nullement a m’appoprier la découverte de ce chène, je le connais depuis plus de cinquante ans, pensez donc un millénaire ! c’est plutot lui qui nous découvre et nous vois passer, il a du en voir passer des générations d’humains
    Quand j’avais fait visiter ce chéne aux animateurs des  » ormeaux  » en compagnie du popriétaire il ne nous avait rien demander pour éviter sa localisation, le secteur cité est très vaste avec de nombreux bois . Je suppose que quand il a vu un deuxième groupe s’intéresser a son arbre il a commencé a vouloir prendre des précautions
    Et comme vous le dite, tout cela n’est pas bien grave et je vous promet mème de vous faire connaitre d’autres arbres de la région, j’attend l’accord des propriétaires qui seront la en aout
    Kénavo et à bientot Alain

    1. Bonsoir Alain,

      Merci pour votre réponse, je comprends maintenant que tout ceci n’était qu’un malentendu et vous souhaite la bienvenue sur le blog. Je suis content de constater une nouvelle fois que l’amour des arbres peut réunir les hommes dans ce qu’ils ont de meilleur. Je suis également impatient de découvrir les arbres que vous vous proposez de nous faire connaitre.
      Bien cordialement
      Yanick

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