Dans le 5ème arrondissement, en face de l’île de la Cité, se trouve l’arbre le plus vieux de Paris. Un robinier pseudo-acacia planté en 1602 (?) par le botaniste Jean Robin, qui lui a d’ailleurs donné son nom. Originaire d’Amérique du Nord, ce robinier ainsi que celui du jardin des plantes ont le privilège d’être les plus vieux spécimens d’Europe.
De loin, cet arbre semble encore très vert et vigoureux. Mais en fait, le premier niveau de feuilles est du lierre qui pousse sur une étrange structure en béton, destinée à le soutenir. A cela rajoutez une dose de béton pour remplir le tronc.
A quelques mètres de ce vénérable, un autre arbre attire mon regard, une fière allure et une ombre fraîche offerte aux touriste épuisés par cette chaleur.
Une très belle ramure, un tronc noueux et tourmenté, je l’aime bien celui-là !
Pour trouver ces deux vieilles branches, trouvez Notre-Dame, le square est en face, collé à l’église Saint Julien le Pauvre. Alors que tous les trottoirs alentours sont surchargés de touristes, ce square parait presque désert. Faites donc une halte… il y a de l’herbe propre, de l’ombre et du calme.
Bonjour !
Après quelques recherches je suis parvenue chez vous. Je me suis permis de mettre en lien sur mon blog votre page sur ces deux très beaux arbres. Ceci pour compléter une de mes poésies.
Merci! J’espère que vous aurez de la visite… Quant à moi, lors de mon prochain séjour dans la capitale, je ne manquerai pas de me rendre dans le square que vous évoquez pour voir ces arbres si magnifiques et majestueux.
Nicole de Bretagne
Bonsoir Nicole,
je n’avais pas vu ton commentaire, merci pour le lien vers ton blog.
oui, si tu passe par Paris rends donc visite à ces deux vieilles branches
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Donnée de circonférence, l’arbre aurait encore 3,50 m de tour de tronc.
Si on évalue la partie manquante l’arbre devait avoir dans les 4-4,3 de périphérie au plus haut de sa forme.
Je reste toutefois bien étonné par ces dimensions me semblant basses pour un arbre de plus de 405 ans.
Je crois que la meilleur hypothèse serait que la qualité et l’état du sol de ses racines soient insuffisants. Un certain piétinement pendant des décennies, plusieurs travaux d’aménagements, l’atmosphère d’une grande ville,…, ne lui ont certainement pas rendu ma tâche facile.
Merci pour les données Sisley.
Finalement pas si loin du cèdre de Jussieu du Jardin des Plantes, m’est d’avis que le sous-sol de la capitale est vraiment de piètre qualité.
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bonjour,
super blog !
nous sommes allé voir le Robinier faux-acacia du square Viviani, je trouve qu’il lui manque un panneau d’infomation plus détaillé…
Au fait c’est quoi l’arbre en face de celui-ci, j’ai cherché dans mon petit guide mais je n’ai pas trouvé !
Enfin je regrette que la ville de Paris n’a pas pris en compte dans son inventaire des arbres remarquables, le cedre du Liban du jardin des plantes.
Bonjour,
Merci.
Si vous vous voulez parler de l’arbre en face de lui, qui est décrit plus haut dans l’article, c’est également un robinier faux-acacia.
Je suis d’accord avec vous, un panonceau explicatif ne serait pas de trop, surtout quand on sait que c’est le spécimen le plus vieux de France !
Cela m’étonne que le cèdre de Jussieu ne soit pas compté dans l’inventaire ?..
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Parait il qu’il a été foudroyé 4 fois et qu’il s’est pris un obus de la grosse bertha pendant la première guerre, est ce vérifié?
Bonjour Gatsou,
Je ne peux confirmer (ou infirmer) votre déclaration, il va falloir fouiller…
« En 46 jours de tirs, 367 obus ont atteint la capitale et sa banlieue, selon la préfecture de police de Paris. Eisgruber n’en annonce que 320 ; un autre auteur : 400 obus tirés mais seulement 367 impacts. Que sont devenus les autres ? Si les dégâts matériels sont restés relativement limités, sauf à l’église Saint-Gervais dont il sera question ci-après, les pertes humaines n’ont rien d’insignifiant. Dès le premier jour de tirs (23 mars 1918), 18 obus sont tombés sur Paris et 4 sur la banlieue causant, selon le communiqué officiel qui reste imprécis, une dizaine de morts et une quinzaine de blessés. Le 29 mars, un seul obus toucha Paris, en l’occurrence l’église Saint-Gervais pendant l’office du Vendredi-Saint, crevant la toiture et la voûte et détruisant la moitié supérieure d’un pilier. Plusieurs renseignements contradictoires ont été publiés sur le nombre de victimes pendant et après la guerre. Tenons-nous donc au libellé du monument commémoratif élevé dans l’église même : 91 tués (dont 52 femmes) et 68 blessés. Au total, on a décompté 256 morts et 620 blessés. Une carte donnant l’emplacement des points d’impact a été publiée par L’Illustration dans son numéro du 4 janvier 1919. »
https://journals.openedition.org/rha/4682#tocto1n9
http://quotidien-parisiens-grande-guerre.paris.fr/grande-guerre/chapitre_bertha.php?vue=28#
Sur les Jardins botaniques parisiens au XVIe siècle – G. Cusset – Journal d’agriculture traditionnelle et de botanique appliquée Année 1966, pp. 390-392.
Le Magasin pittoresque / publié… sous la direction de M. Édouard Charton / Éditeur : (Paris) / Date d’édition : 1854
« Il est, au jardin des Plantes, un autre arbre plus vénérable encore, le premier acacia qui soit venu en Europe. Planté en 1635. Cet acacia, ou, pour l’appeler ici de son nom botanique, ce robinier faux-acacia a été planté à la place où on le voit aujourd’hui par Vespasien Robin. Jean Robin, père de Vespasien avait reçu, quelque temps auparavant, de l’Amérique septentrionale, cette espèce encore inconnue en Europe. »
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k314378/f269.item