If de l’église Notre-Dame, Plourin-lès-Morlaix (Finistère)

Au cours des semaines précédentes, j’ai envoyé de nombreux courriers pour retrouver quelques ifs séculaires disséminés en Bretagne. Mais il y a parfois de belles surprises qui arrivent dans ma boite mail… car des photos non attendues sont arrivées…

C’est devant l’église Notre-Dame de Plourin-lès-Morlaix que se dresse ce vieil if au tronc creux.

« Alors que je faisais des recherches sur son âge exact, je suis tombée sur votre site. »

« On ne le voit pas mais il m’a semblé apercevoir un filin en acier qui doit participer à la tenue de l’arbre, qui est vraiment très creux mais qui s’étend très largement. »

Pas de données dendrologiques, mis à part celles contenues dans l’ouvrage d’Olivier Hamery [1] qui annonce 7,40 m de circonférence ; et les données fournies par la MCE qui inventorie les arbres de Bretagne [2] : 15 m de hauteur et 6,70 m de circonférence…

Petite « bataille » de chiffres qui illustre parfaitement la nécessité de préciser à quelle hauteur a été faite la mesure. Si un bon samaritain passe dans le coin, ce serait chouette d’obtenir une mesure récente à 1,30m de haut, cela permettrait d’estimer son âge avec plus de précision, mais aussi aux générations futures de pouvoir comparer leurs données aux nôtres.

« L’actuelle église Notre-Dame a remplacé au XVIIe siècle un édifice de style gothique dont il ne reste rien. La présence d’un très bel if creux de 7,40m de circonférence, probablement âgé de sept, voire huit siècles, nous renvoie à la période romane. » (Olivier Hamery – Arbres remarquables de Bretagne)

Merci pour les photos de cet if séculaire Adeline, à bientôt pour des aventures picardes ?

La mairie m’a transmis deux cartes postales anciennes où l’if apparait :

et une photographie récente prise sous le même angle :

Merci pour tous ces nouveaux documents Héloïse, le portrait est dorénavant bien complet.

Pour plus d’informations sur cette commune du Finistère, consultez leur site internet, par ici.

28 réflexions sur “If de l’église Notre-Dame, Plourin-lès-Morlaix (Finistère)

  1. Ping : Les vieux arbres en Bretagne…? « Krapo arboricole

  2. Sisley

    Hey !
    En voilà une surprise de taille, si tu veux d’autres ifs de Bretagne y a qu’a demander, j’ai en stock Locquénolé et Lormel !

    Jérem qui est allé voir cet if creux de Plourin les Morlaix, m’a dit qu’un écriteau près de l’arbre indique 8 m de tour, mais pas la hauteur de mesure ni l’année.
    C’est dommage qu’il n’ait pas retrouvé sa feuille de mesure, je crois qu’il avait la circonférence, peut-être que ça finira par revenir.

    Il est donné à 1000 ans, mais 600-700 me paraissent plus vraisemblables.

    Un if qui à de la bouteille et du charisme pour sûr !

    1. Yes… je suis d’accord pour d’autres ifs bretons…

      Mon estimation de l’âge de ce vieil if se situe à peu près dans la même échelle que toi l’ami (en accord avec Olivier Hamery), j’ai écrit à la mairie et j’espère obtenir rapidement des mesures de circonférence.

    2. C’est à Toi, Cher Krapo
      Qu’il faut Dire, Merci
      Par tes Liens,
      Pour tes Mots,
      De l’Ancien tu es Lit.
      Par tes Feuilles, un Pèlerin.
      Pour les Arbres un Abri.
      A bientôt, dans la Forêt.
      Là où reposent nos vraies Racines.
      L’hiver viendra se reposer.
      Sur un Tapis couvert d’épines.

  3. Ping : L’if millénaire de Saint-Ursin (Manche) « Krapo arboricole

  4. bonsoir
    j’arrive de chez mitou , je venais juste vous dire qu’il y a un IF millénaire à Offranville dans le 76 .
    je voulais vous laisser des photos , mais je ne sais comment faire ?
    merci de partager ces merveilles avec nous
    cordialement
    la mouette

    1. Sisley

      Bonjour,

      Vous devez vous rendre en haut à droite de la page dans ‘contact’, vous y laisserai un message et Krapo vous joindra par la suite afin de voir ce qu’il peut faire.

      Actuellement sa boîte e-mail à un souci, mais en attendant faites comme j’ai dis.

      Bien à vous.

  5. Adeline

    Bonjour,

    Je repasse par ici à l’occasion du message que tu viens d’envoyer pourles 3 ans du blog. C’est chouette ce travail que tu as fait autour des quelques photos que je t’ai envoyé, et c’est sympa de voir que la mairie rentre dans le jeu, avec l’envoi notamment de ces cartes postales anciennes.
    Pour de nouvelles aventures picardes, je pense effectivement que nous allons visiter quelques arboretums cette année, si tu as des besoins spécifiques, n’hésite pas à me le dire, ça fixe un but supplémentaire à ces sorties (nous, on est en mode « herbier »).
    Bon anniversaire donc, et longue vie au Krapo !

    1. Bonjour Adeline,

      merci d’être passe par ici pour l’anniversaire du blog. Oui, c’est chouette de voir que plusieurs personnes mettent la main à la pâte pour réunir le maximum d’informations sur nos vieux arbres, les articles n’en sont que plus complets. Fais moi savoir vers où vous comptez vous balader, je te dirais s’il y a quelques anciens installés dans la région. A bientôt.

  6. C. Cottereau

    Très bien ce site, je suis tombé dessus en faisant des recherches sur les ifs funéraires, c’est-à-dire plantés dans les cimetières près des églises. Cette tradition pose de nombreuses questions et malgré l’absence de documentation qui recense l’ensemble des vieux ifs funéraires de Grande-Bretagne, d’Irlande et de France, il apparaît que le plus ancien (jadis le plus gros en circonférence) se trouverait à Fortingall en Ecosse. Après, c’est plus flou : les plus anciens se trouvent-ils en Grande-Bretagne ou en Normandie ? La circonférence la plus importante relevée pour l’instant à 1,30 m se trouverait être celle de l’if du Ménil-Ciboult dans l’Orne qui est de 13 m, ensuite on trouve plusieurs sujets qui dépassent les 10 m aussi bien dans l’Orne, dans la Manche, dans l’Eure et dans le Calvados (pas d’info sur la Seine-Maritime). Dans l’état de ma documentation, il n’y en a pas de si gros en Bretagne. Est-ce dire que cette coutume aurait migré de Grande-Bretagne en Normandie, puis en Bretagne ? Dans les autres régions, c’est encore plus flou, apparemment il n’y a guère de vieux ifs funéraires. Bien à vous. C.C.

      1. C. Cottereau

        Bonjour Yanick, Je fais justement des recherches sur les ifs funéraires et je me suis un peu renseigné sur l’Espagne : il apparaît qu’il n’y a pas d’if funéraire en Espagne : il y en a quelques uns situés près d’ église en Cantabre, Asturie et Leon, ce qui n’est pas tout à fait la même chose, mais il apparaît qu’ils n’ont guère plus de 500 ans et ne dépassent pas les 6 m de circonférence, il pourrait très bien s’agir d’une importation récente de l’ouest de l’Europe, liée au développement de la marine espagnole au XVIe. En Italie rien trouvé. Par contre, je suis tombé sur une étude anglaise, dont l’auteur pense que la tradition en Normandie vient d’Angleterre….A suivre donc. Cordialement.

        1. Il est effectivement probable que ces rites celtiques aient traversés la Manche, car comme vous dites hormis la Normandie et la Bretagne on ne trouve pas de tels foyers d’ifs de village.

          Un site qui pourra vous intéresser, n’hésitez pas à prendre contact avec l’administrateur, il doit avoir des quantités de pistes à vous fournir.

  7. Bonjour C.
    J’ai pris un peu de temps pour retrouver dans mes archives les arbres dont je vous ai parlé.

    Nord de l’Italie:
    If près d’une petite chapelle de Gavandone, Verbania.

    Nord Espagne (pays Basque):
    l’if de Periedo :

    If de Stª Eulalia de Abamía près du village de Corao :

    If de Bermiego :

    If de San Martin, Salas

    If de l’église Santa María à Lago :

    If de de Santa Coloma, Allande :

    Tous ces ifs poussent soit dans des cimetières ou soit près d’églises où les cimetière sont souvent aujourd’hui disparus. Il ne fait donc aucun doute pour moi que ces ifs étaient des ifs funéraires. Il y en a encore certainement beaucoup d’autres que je ne connais pas.
    Bien qu’ils soient beaucoup moins gros que ceux d’Angleterre ou de Normandie, je crois qu’il faut quand même faire attention à l’estimation de leur âge. Ceux-ci bénéficiant certainement d’une pluviométrie moins importante et d’un climat plus rude d’altitude.

    Pour information, il existe quelques ifs funéraires en Poitou-Charente notamment dans les enclôts protestants. Vous pouvez peut-être vous informez auprès de:
    MAISON DU PROTESTANTISME POITEVIN – ASSOCIATION AMICALE ET DIVERSE – 0549323766 – BEAUSSAIS
    Je sais qu’ils inventorient les tombes isolées, alors peut-être pourront-ils vous renseigner.

    J’espère que cela vous sera utile pour vos recherches.
    Cordialement et arboricolement.
    Yanick

  8. C. Cottereau

    Bonsoir à tous,

    Eh bien merci pour vos efforts, ça va bien m’aider pour approfondir le sujet et commencer à creuser (pas au pied de l’if funéraire, celà va de soi). Sisley, « rites celtiques » ? ça me paraît hélas beaucoup plus compliqué que celà et il est très difficile de connaître l’origine de cette tradition tant qu’on ne sera pas en mesure de dater plus précisément ces ifs. Si l’on en croît, les tentatives de datation seuls deux ou trois : Ecosse et pays de Galles pourrait remonter à l’antiquité celtique, les autres n’étant pas antérieurs au Moyen Age. D’ailleurs, je me suis posé la question: si les premiers colons de Grande-Bretagne sont arrivés en petite Bretagne, au Ve siècle, il serait logique de trouver les plus anciens ifs funéraires de France en Bretagne (c’était d’ailleurs le sens de mon intervention ici), mais là ça ne colle apparemment plus. Une autre piste : les Saxons attestés en Normandie par des fouilles de nécropoles du haut Moyen Age et les textes. Sans disposer de la source précise, j’ai lu qu’à l’endroit où était mort un chef saxon, on avait planté un if. Le problème les Saxons sont aussi attestés en Picardie et dans le Boulonnais, où, selon mes observations, il n’y a pas de vieux ifs en apparence. Une dernière piste : les colons anglo-scandinaves, là où le bât blesse, c’est que ça date de 1100 ans environ, ca qui ne colle pas avec l’age attribué à certains de nos ifs qui seraient plus vieux (notamment ceux de l’Orne, région où ces colons n’ont pas vraiment mis le pied), en tout cas, j’ai ma petite théorie sur les ifs du Roumois (comme les fameux ifs-chapelles de la Haye-Routot). S’ils s’avèrent + vieux que la fondation de la Normandie, c’est possible qu’il s’agisse d’arbres préexistants dans la forêt qui recouvrait une très grande partie du Roumois et que lors de défrichement on ait choisi de conserver et d’enterrer les morts autours, construire l’église, etc. Ces colons venaient certes pour partie de Grand-Bretagne, celà dit chez les Vikings danois l’arbre du monde Yggdrasil pouvait être aussi un if plutôt qu’un frêne.

    En tout cas, un grand merci Yannick pour ces belles photos d’ifs espagnols, presque tous dans les Asturies. Oui je suis d’accord sur le fait que les cimetières puissent avoir disparu : j’ai deux exemples dans le pays d’Ouche par exemple : j’en ai mis un dans wikipédia (sorry pour la qualité du cliché), malheureusement il est quasi impossible à photographier et en plus défiguré par une ligne. ce qui fait son intérêt, c’est pas tant son aspect, somme toute banal dans le coin, mais le fait qu’il se trouve à ’emplacement l’ancien cimetière et église dans l’ancienne paroisse de Livet, signifiant précisement « petit if » http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:If_fun%C3%A9raire_de_Livet-en-Ouche.jpg
    Oui effectivment, j’en ai vu quelque uns dans le Poitou, mais ils ne m’ont pas paru très anciens, en tout cas merci pour l’adresse.
    Bonne nuit à tous

    1. Bonjour,

      voici quelques pistes qui pourraient t’aider dans tes recherches…

      Les druides – Christian Guyonvarc’h
      Les mythes celtes – Robert Graves
      ___________

      Tout part du druide et tout revient au druide. C’est ce qui explique pourquoi des arbres sacrés sont fréquemment associés, en des endroits privilégiés, à des événements notables :

      «La nuit où est né Conn
      a été la bienvenue dans toute l’Irlande.
      C’est alors que naquirent l’arbre de Tortu, l’if de Ross».
      (La bataille de Mag Léna)

      Cet arbre de Tortu, cet if de Ross comptent parmi les cinq principaux arbres d’Irlande. Un autre, l’if de Mugna, pouvait abriter mille personnes sous son ombre et gratifiait, trois fois par an, les habitants de la plaine où il se trouvait, des trois fruits sacrés : gland, noix et pomme :

      « Mugna, le fils de ma sœur, du bois glorieux,
      c’est Dieu qui l’a formé, il y a longtemps;
      un if avec des qualités variées,
      avec trois fruits choisis.
      Le gland et la noix étroite et sombre,
      et la pomme, ce qui était excellent,
      le Roi les envoya régulièrement
      sur lui trois fois par an…
      Trois cents coudées étaient la hauteur de l’arbre sans défaut;
      son ombre abritait mille personnes.
      Il resta dans un endroit secret au nord et à l’est
      jusqu’au temps de Conn aux cent batailles ».
      (The Metrical Dindschenchas, III)

      Le mythe n’explique évidemment pas comment un if produisait des fruits aussi différents entre eux que des glands, des noix et des pommes. Cependant l’arbre est merveilleux et, comme chaque arbre merveilleux et, surtout, primordial, il échappe à toute classification ou évaluation humaine. Étant hors espèce il produit tous les fruits désirables ou nécessaires à la nourriture des initiés : nous savons à suffisance par de nombreux témoignages textuels que le gland était la nourriture préférée des animaux sacrés qu’étaient les sangliers et les porcs (de ce monde-ci et de l’Autre Monde) ; la pomme était le fruit des belles messagères du sid, contre qui la magie des druides était inopérante, et la noix tombait dans la fontaine sacrée où elle était mangée par le saumon de science. On consommait ensuite la chair du saumon.
      ____________

      L’archaïsme de la royauté de Tara se manifeste en l’occurrence par des moyens habituels. L’ancienneté est justifiée multiplement dans le récit de la Fondation du Domaine de Tara :

      « par le plus ancien de tous les druides, Fintan, qui a cinq mille ans d’âge et dont c’est, en quelques sorte, l’ultime mission : prouver, établir définitivement que Tara est et doit rester le siège de la royauté suprême de l’Irlande. Il s’acquitte d’ailleurs parfaitement de cette mission difficle parce qu’il est versé dans tous les jugements justes qui ont été rendus depuis le commencement du monde jusqu’à aujourd’hui. C’est lui qui a aussi planté la première baie d’if rouge dont sont issus les arbres primordiaux des cinq provinces. »
      ____________

      I pour IDHO

      […] L’if, l’arbre de la mort dans tous les pays d’Europe et consacré à Hécate en Grèce et en Italie. A Rome lorsque des taureaux noirs étaient sacrifiés, ils étaient chargés de guirlandes d’if pour que les esprits puissent boire le sang qui s’en répandrait. L’if est mentionné par Pausanias comme l’arbre près duquel Epaminondas découvrit, sur le mont Ithome, l’urne de bronze contenant un rouleau d’étain sur lequel étaient décrits les mystères secrets de la Grande Déesse.

      L’un des « cinq arbres magiques d’Irlande », l’arbre de Ross, était un if. Il est décrit comme « une ferme et droite divinité » (l’if irlandais différait du britannique par sa silhouette conique avec ses branches poussant en hauteur et non horizontalement). On l’appelle encore « la renommée de Bamba » (Bamba était l’aspect de la mort de la Triple déesse irlandaise), « le Charme Magique de la Connaissance, et la Roue du Roi », c’est-à-dire la lettre de mort présente au début et à la fin du cercle complet de la roue de l’existence (comme pour se rappeler sa destinée, chaque roi irlandais portait une broche en forme de roue qui était léguée à son successeur). Je place l’if sur le dernier jour de l’année, veille du solstice d’hiver. Ailm, l’épicéa de la naissance, et Idho, l’if de la mort, sont frères ; ils se tiennent l’un près de l’autre sur le cercle de l’année et leur feuillage est identique. L’abiétacée est à l’if ce que l’argent est au plomb. Les alchimistes médiévaux, suivant la tradition ancienne, faisaient l’argent dépendre de la Lune, parce que celle-ci présidait à la naissance, et le plomb dépendre de Saturne, parce que celui-ci présidait à la mort, et ils extrayaient l’un et l’autre du même minerai,

      Sapin argenté des naissances,
      If tombe des chagrins de plomb,
      Héros des mêmes existences,
      Aux feuilles que mon œil confond.
      Vous dressez vos bras vers les nuages,
      Et tous les deux me raillez,
      Employant le même langage :
      « Berceau, cercueil, que veux-tu scier ? »

  9. Oui c’est vrai que les celtiques étaient antérieurs aux âges des plus vieux ifs, mais on est a peu près surs que ces traditions proviennent du nord ( Angleterre, Scandinavie,…).

    On sait également que de nombreux arbres de cultes furent détruits pendant les périodes de la chasse aux paiens, ce qui laisse supposer que certaines régions où aujourd’hui aucuns vieux exemplaires ne subsistent, ont peut-être abrité autrefois ces fameux ifs ?..

    De nombreux spécialistes datent rarement des ifs à plus de 800-900 ans. Car malgré leurs fortes dimensions on a eu trop souvent tendance à les surestimer, un if croissant dans une bonne station met certes plus de temps que d’autre espèce mais une fois bien implanté, sa vigueur est plus que correcte.
    Ceux qui ont dépassé cet âge sont très rares en France mais outre Manche une plus grande proportion de vieux ifs est représentée.

    La thèse des arbres déjà présents sur place lors de l’édification d’une église et/ou d’un cimetière est très probable. A l’époque il était fréquent d’en voir dans les campagnes et forêts et apparemment un fort besoin en bois d’if pour les arcs, fit qu’au 14 et 15e siècle on en abattit un grand nombre.

    Bonne suite dans vos recherches.

  10. Mis à part celui de Fortingall, il existe celui de Liangernyw qui dépasserait lui aussi les 2000 à 3000 ans, on parle même d’avantage mais dans ces situations il est extrêmement difficile de se prononcer sur un chiffre mais plutôt avec une fourchette.
    C’est dommage que les méthodes de datation soient approximatives, le C14 est utilisé pour des objets plus anciens et une méthode très couteuse, les documents d’époques ne mentionnaient malheureusement pas des arbres comme il y a quelques siècles et donc on doit se baser sur des hypothèses.

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