Le chêne de Guernalo, Cléguérec (Morbihan)

Lorsque Yannick m’a fait parvenir le reportage sur le vieux chêne de Longueville à Locmalo [1], il n’a pas pu résister pas à l’envie de nous présenter un autre chêne breton dans la foulée, « tant ils sont l’antithèse l’un de l’autre ».

« Ils sont distants d’une vingtaine de kilomètres, et tout deux sont des chênes pédonculés. »

« Là s’arrête la comparaison ! »

« En effet, le chêne de Guernalo à Cléguérec, en impose par son tronc puissant et élevé (environ 6 mètres de tour), la splendeur de son houppier, d’un diamètre de 30 mètres et sa hauteur d’environ 24 mètres. Il trône dans la cour d’une ancienne ferme. »

« Le seigneur du lieu est l’objet de soins attentifs de la part de son propriétaire, suppression des branches mortes, et arrosage quand cela s’impose. On sent qu’il apprécie, son houppier présente un belle homogénéité et une forte densité de feuillage, preuve d’une grande vitalité. Quand à son âge, le propriétaire annonce 450 ans, toutefois, le sol étant fertile, la croissance a pu être rapide, il pourrait donc être bien plus jeune… »

Sur la commune de Cléguerec, la MCE a recensé deux cryptomerias du Japon encadrant l’entrée du cimetière [2], ainsi qu’un poirier champêtre à belle allure [3].

Quel bonheur d’arpenter la Bretagne avec toi, merci pour ce nouveau reportage Yannick !

Un chêne pédonculé avec un port royal, une présence incroyable dans cette cour de ferme. Un contraste saisissant entre ces deux chênes pédonculés pourtant si proches à vol d’oiseau. Et même si celui-ci en impose, son houppier bien fourni, sa bonne vitalité et la quasi inexistence de bois mort me laissent à penser qu’il est bien plus jeune.

11 réflexions sur “Le chêne de Guernalo, Cléguérec (Morbihan)

  1. Sisley

    Je suis littéralement ébahi par ce chêne spectaculaire !!!
    La prise en considération par son propriétaire fait plaisir à voir, car un tel arbre mérite de l’attention ! Non pas, que les autres passent en seconde zone, je pense que la définition de coup de coeur prend dans ce cas, tout son sens !

    Il est probable qu’il ait débuté son cycle dans un bois où un parc, en concurrence avec plusieurs arbres le cernant, sans quoi je n’explique pas cette hauteur de tronc sans branches. Où se pourrait t-il qu’il a été élagué il y a bien longtemps afin de laisser de la place sous sa frondaison….

    Il serait intéressant d’avoir les datations relatives aux corps de la ferme, son histoire est peut-être liée à l’installation des bâtisses…

  2. Au Pied du Chêne s’en va l’Auteur ,
    Trouver l’Ecorce d’un Bois des Plaines ,
    A Fleur de Veines écouter l’Onde ,
    Qui Baigne le Monde d’un Bel Empereur ,
    Tant sa Couronne Rêgne sur Ronde ,
    Etend Houppier aux Quatre Vents.
    De son Vivant , la Dame nous Sonde ,
    A prendre l’Echo d’une Telle Ampleur ,
    Saisir l’Essence dans l’Hors du Chant ,
    L’Esprit de l’Hôte qui Vagabonde ,
    Le Lien en Chêne a Voir Plus Grand.
    Mère est Profonde , Racine du Choeur ,
    Ses Verts relient au Fil du Temps ,
    Tisse en la Sève des Rêves Porteurs ,
    Elevant sous Vents ce Beau Géant.
    NéO~
    Magnifique Encore une Fois 🙂
    Le Chêne à d’Hors l’âme sous Bois.

  3. Yanick

    Une silhouette peu commune pour ce chêne parasol.
    Sur la dernière photo on prends vraiment la mesure incroyable de ce chêne isolé. Quant au pourquoi de cette hauteur de tronc, il me plait de laisser cela aux mystères des terres d’Armorique.

    Merci Yannick de continuer à nous faire découvrir les trésors de Bretagne.

  4. Damien

    Un chêne splendide, quel houppier !
    De plus le propriétaire attentif s’occupe de lui, que demande le peuple ?
    La troisième photo rend honneur à sa taille hors norme, j’aime.

  5. Ping : Châtaignier de Kerascouët, Saint-Jean-Brevelay (Morbihan) « Krapo arboricole

  6. MAREC

    Le chêne de mon papi l’une de nos plus grande fierté
    Il se trouve un coté d’un mini manoir
    L’année dernière un photographe suisse est venu jusqu’ici pour venir le photograpihier
    Micha ? C’est vrai que c’est une beauter
    Mais cela a beaucoup changer depuis

  7. Les têtards arboricoles

    Ce magnifique chêne s’est fendu en trois au moins d’août 2020.
    Il ne reste à ce jour qu’ un morceau de tronc de 4 à 5 mètres de haut. Une lueur d’espoir : il y a quelques repousses, mais s’il survit il aura changé d’apparence.

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