L’orme bicentenaire de Sérignac (Lot)

Dans une vieille revue, Julien a retrouvé la trace d’un vieil orme dans le Lot, peut-être le plus ancien encore vivant ? Localisé à la frontière avec le Lot-et-Garonne, c’est un endroit du département où je ne me suis jamais rendu, mais comme c’est tout proche d’un studio d’Antenne d’Oc (la radio associative du coin), je leur ai demandé un coup de main, et très rapidement un reportage est arrivé.

« Bon, je suis allée photographier l’orme de Sérignac, hier. Le temps était très moche, le ciel blanc, donc les images sont… ce qu’elles sont. » (clic les photos)

« Ce bel arbre est dans la cour d’une ferme, mais le massacre m’a fait frémir… L’arbre a été taillé très sévèrement, c’est le moins qu’on puisse dire. J’en ai eu mal rien qu’en le regardant. Il mesure 4,10 m de circonférence (à environ 1,80 de hauteur). Le paysan m’a dit qu’à l’époque, il y en avait plusieurs sur la ferme, mais aucun aussi gros, ni aussi vieux. »

« Tous sont morts. Celui-là a été sauvé par J.C. Perraud un professeur de chimie, et il m’a confirmé que le gars n’avait pas voulu donner ‘la formule’ pour contrer la graphiose. Il serait seulement venu trois fois pour traiter. L’arbre a aussi été foudroyé, on en voit la trace au milieu du tronc. Sinon, j’ai demandé au paysan si je pouvais revenir plus tard dans la saison, genre début de l’été, pour reprendre des photos. Pas de problème de ce côté là, si l’arbre ne meurt pas à la suite de la taille… »

Merci pour le reportage Nathalie, c’est super sympa à toi d’avoir accepté de devenir reporter arboricole pour nous présenter le plus vieil orme du département. Sauvé de la graphiose il y a une dizaine d’année, j’espère qu’il se remettra de cette taille sévère dans les mois à venir, et que nous pourrons contempler un feuillage abondant cet été… Mais je crains que cet orme ne soit déjà trop lourdement atteint dans son intégrité.

Pour en apprendre plus sur la graphiose, consultez cette notice ici (6 pages en .pdf).

« Je suis intervenu sur l’ormeau de Sérignac, un arbre plus que bicentenaire. L’espèce a été décimée par la graphiose. J’ai guéri de nombreux ormes. En découvrant celui-ci, je savais que j’avais affaire, sans doute, à l’u des plus vieux spécimens à avoir survécu à la graphiose. Régulièrement, au pulvérisateur, je lui ai administré un traitement que j’ai mis au point, à base de fongicides et de… je n’en dis pas plus, ma préparation est secrète. Je l’ai traité, disons, en lui affligeant des chocs acides métaboliques violents. Rhône-Poulenc m’a proposé 10.000 F pour ma formule, j’ai refusé… Il faudrait effectuer des prélèvements d’ADN de cet orme et des derniers encore en vie. Il faut sauver l’espèce. Pourquoi l’INRA a-t-il recréé une souche d’orme résistante à la graphiose [1], mais qui n’est plus l’espèce originelle, plutôt que de cloner l’espèce et, ainsi la sauver ? »
(J.C. Perraud, revue Chasseur Français n° 1270, décembre 2002)
____

Mise à jour juillet 2010 : Anne-Marie vient de me faire parvenir nouvelles de l’orme

« Je suis allée à Sérignac hier pour voir l’orme : ça m’a fait une belle balade à pied. Malheureusement pour les photos le temps n’était pas au beau fixe et la lumière presque de face ne permet pas de « belles » photos… Néanmoins, j’ai pu constater que l’orme bicentenaire (d’après le papé il est bien plus vieux que ça, au moins 400 ans mais il n’en sait rien) était encore en vie, quoiqu’assez mal en point…. »

« Je n’ai pas voulu m’imposer longtemps car le papé semblait à la fois content que je remarque son orme mais un peu sur la réserve (peur que les touristes envahissent sa cour de ferme …. ???) faut dire qu’en ce moment il y a beaucoup de touristes et que tous ne sont pas « légers »… et que je le comprends ! J’ai donc rapidement poursuivi ma balade… »

Merci beaucoup de t’être déplacé pour nous donner des nouvelles de cet orme qui, malgré un petit débourrage de feuilles, semble bien mal en point et en fin de cycle.

Non loin, Anne-Marie loue une vieille roulotte des années 1920, alors si ça vous tente de passer une nuit « gitane » dans le Quercy, toutes les infos sont par ici.

25 réflexions sur “L’orme bicentenaire de Sérignac (Lot)

  1. Sisley

    Je ne peux pas écrire, qu’il est de toute beauté, mais c’est un orme indigène de deux siècles et rien que pour ça ce vieux spécimen ‘miraculé’ est un vrai cas d’étude.

    Cependant, cette élagage démesuré est fort regrettable, d’autant plus qu’il avait déjà assez souffert par le passé.
    Mais si on se réfère au doc : « couper immédiatement les parties des branches atteintes en dépassant largement cette zone, cela signifie que la branche sectionné devrait inclure un mètre au moins de bois sain ‘exempt de brunissement) »
    ………………………………………….
    Intriguant, la formule secrète ?!

    J’ai aussi appris que de rares spécimens âgés issus de semis, avaient pu parer à des cas de graphiose, du fait de leur grande rusticité et parfois leur isolement.
    Car comme évoqué dans biens des explications, les hybrides tous genre et clones, n’ont pas opposé de résistance assez prononcée, du fait de la rusticité de départ se déliant avec ces opérations de multiplication.

  2. Salut Sisley,

    un orme vétéran qui a fortement souffert ces 30 dernières années.
    L’avenir nous dira si cet élagage lui aura permis de continuer son chemin…

    Comme toi, j’ai été intrigué par cette formule secrète !

    1. Catherine Poujol

      bonjour

      tous les ormes de notre propriete en Camargue non touchés depuis 15 ans et tous malade de la graphiose, sont guéris ce printemps. Il s’agit de l’espèce sauvage et depuis 20ans nous cultivons nos terres en bio. Savez vous pourquoi,? Y a t’il des précédents ? Merci beaucoup pour votre retour

      Catherine Poujol

  3. Salut Sisley,

    merci pour le document en .pdf, je viens d’écrire à l’auteur (Éric Colin) pour savoir s’il peut me fournir des précisions géographiques sur ces peuplements d’orme lisse évoqués dans son article. Avec du bol, il me répondra, et je pourrais me lancer sur leur trace. Je les imagine en limite de causse, profitant de la fraiche humidité de certaines combes pour s’épanouir, mais aussi sur les rives du Lot à l’ouest du département… L’enquête au printemps

  4. (ci-dessous la réponse d’Éric Colin)

    Bonjour et merci,

    Pas de pb pour vous fournir de la doc sur les ormes lisses repérés (cf ci-dessous un copié-collé d’un extrait du manuscrit de l’article Timbal-Collin 1999) mais je vous conseille de contacter également Frédéric Coulon (qui gère la base de données sur les ormes de Midi-Pyrénées) et Jérome Scudier (qui m’a montré quelques ormes lisses près de Montauban). Il y en a d’autres en bord du Lot du côté d’Espalion (si ma mémoire est bonne, à vérifier).

    bien cordialement,

    Éric Collin
    ___

    Quelques commentaires sur les stations repérées :

    * En Ariège (J. Timbal, 1997), les ormes lisses repérés sont situés au sein de lambeaux de forêts alluviales (Aulnaies-frênaies-tillaies appartenant à l’alliance phytosociologique de l’Alno-Padion ). Les arbres se présentent sous forme de cépées indiquant une ancienne exploitation en taillis ou taillis-sous-futaie. La régénération naturelle semble assurée (présence de jeunes individus en sous-bois). L’Orme de montagne (Ulmus glabra) est aussi présent, surtout en sous-bois. Des observations complémentaires (non publiées) faites durant l’été 1998, montrent que les stations décrites en 97 sont des morceaux d’une population ripicole plus vaste, pratiquement continue entre Ax-les-thermes (en amont) et Tarascon-sur-Ariège (en aval). Des observations plus récentes (à confirmer) laissent penser que d’autres individus existent, d’une manière disséminée et sporadique, plus en aval le long de l’Ariège (et de l’Hers?). Cela comblerait ainsi la solution de continuité qui semble exister entre les populations ariégeoises et celles situées dans la vallée de la Garonne en aval de Toulouse.

    * En Haute-Garonne, de belles populations (avec régénération naturelle relativement abondante) existent dans le lit mineur de la Garonne entre Toulouse et Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne). Il s’agit alors de ce qu’on appelle localement des « ramiers » c’est-à-dire des zones inondables graveleuses, plus ou moins ouvertes, colonisées par des saules et des peupliers noirs (Salicion), et passant localement à l’aulnaie-frênaie (Alno-Padion). Les clairières sont couvertes de fourrés dominés par les ronces, l’Armoise commune, le Galéga officinal, le Sureau yèble, l’Ortie… (Sambuco-Salicion, Calystegion sepii,…). L’Orme champêtre y est aussi fréquent mais il semble avoir payé un lourd tribut à la graphiose. Les ormes lisses qu’on y trouve sont souvent très gros et assez majestueux. Le site du « Ramier de Bigorre », sur la commune de Merville, est remarquable à cet égard.
    Ces populations de la Moyenne Garonne semblent se prolonger vers l’aval puisqu’une localisation (non vérifiée) nous a été signalée à Tonneins (Lot-et-Garonne) par R. Deschartres. De même, mais cette fois vers l’amont, il y aurait (ou il y avait), si on en croit un échantillon d’herbier (Timbal, 1997), une localité d’Orme lisse dans la haute vallée de la Garonne, à St Béat, c’est à dire à la frontière espagnole du Val d’Aran ; cette localité n’a pas été vérifiée.
    De ce fait, il serait intéressant de prospecter les forêts riveraines de la Garonne (ou ce qu’il en reste) entre cette localité pyrénéenne et son confluent avec l’Ariège, un peu en amont de Toulouse.

    * En Lozère, aux confins de l’Aveyron, dans les gorges du Lot entre La Canourgue et Salelles, on trouve une belle population d’ormes lisses. Ici, du fait de l’encaissement de la rivière, les ormes lisses sont situés au bord même de l’eau, voire un peu en retrait sur la pente. On a affaire à une Aulnaie-frênaie linéaire et fragmentée entrant directement au contact de la chênaie pubescente climacique. Dans ce secteur on trouve aussi de l’Orme champêtre et des ormes aux caractères intermédiaires entre l’Orme champêtre (Ulmus minor Mill…) et l’Orme lisse. Alors que les ormes champêtres y sont souvent dépérissants du fait de la graphiose, les ormes lisses sont généralement sains.

    * Dans l’Aveyron voisin, mais plus au sud, notre collègue botaniste Christian Bernard nous a signalé l’Orme lisse dans le Larzac, à la gare désaffectée de Lapanouse-de-Cernon. Il s’agit encore d’une station ripicole. Il serait intéressant de prospecter, plus à l’Ouest, les vallées de l’Aveyron, du Tarn et du Viaur.

    * En Dordogne, mais à la frontière du département de la Charente-Maritime, dans la vallée de la Lizonne, la tourbière (alcaline) de Vendoire, autrefois exploitée, est un site naturel remarquable, actuellement propriété du Conseil général de la Dordogne, qui y a installé une « maison des tourbières ». Ce site se révèle encore plus remarquable puisqu’il renferme un bouquet, longtemps méconnu, d’ormes lisses. Il s’agit là d’un lambeau de forêt alluviale. Il serait intéressant de prospecter ce secteur pour voir si, dans des conditions édaphiques similaires, d’autres ormes lisses existent dans cette vallée ou dans des vallées voisines.

    * Dans les Landes, enfin, deux ormes lisses ont été repérés à Mimizan, sur les bords du « courant » c’est-à-dire du petit cours d’eau qui relie l’étang d’Aureilhan à l’océan Atlantique. Le contexte floristique d’aulnaie-frênaie linéaire, fragmentaire (et sans doute relictuelle) laisse penser que, malgré le contexte bio-climatique très océanique de cette station, ces individus sont spontanés. Il serait intéressant de prospecter les autres courants landais pour y rechercher la présence de l’Orme lisse.

  5. Julien46

    Il a beaucoup changé depuis 2002 !!

    A mon avis il aura du mal à repartir, comme le chêne de Montvalent :

    dommage les beaux spécimens deviennent très rares, mais j’espère quand même qu’il va repartir.

    Sinon j’ai peut être trouvé un autre beau spécimen mais j’ai beaucoup de doutes sur l’âge énoncé, à vérifier

  6. Francis

    J’ai un double sentiment, d’un coté je suis heureux de pouvoir admirer un tel spécimen d’orme épargné par la graphiose et de l’autre, comme vous tous, un peu désolé de voir une taille si sévère ! Surtout sur des branches de diamètres aussi importants.

    Avez-vous déjà entendu parler de perfusion ? J’ai acheté y a peu de temps à un salon bio un bouquin intitulé «  »Les soins naturels aux arbres » d’Éric Petiot, où il mentionne l’utilisation de perfuseurs (même système qu’à l’hôpital) qui diffusent la solution (souvent à base de plantes) directement dans l’arbre via les vaisseaux ! et ça marche ! (enfin c’est lui qui le dit). Peut-être un remède contre la graphiose…?

    Sinon j’ai un pote qui m’a conseillé qui d’après lui est un pur livre, c’est « l’éloge de la plante » de Francis Hallé !

  7. Salut Francis,

    le sentiment d’arriver un peu tard pour cet orme…

    Je sens que je vais me procurer le bouquin que tu évoques :

    je confirme « l’éloge de la plante » est un livre passionnant !

    comme la plupart des livres de Francis Hallé…

  8. paul

    bonsoir,

    mes observations me poussent à croire que la taille est parfois un élément important pour que le sujet échappe à la maladie. (préventif, non curatif)

    Je connais deux très gros sujets en Loir-et-Cher (le plus gros frêle les 5m de circonf), souvent taillés, ces arbres ont survécu au côtés de sujets non taillé qui sont morts. Alors peut-être un rapport….

    Pour ce qui est de l’orme lisse, j’ai découvert un peuplement rivulaire sur le Beuvron, là aussi de beaux sujets !! Tous les pieds au bord de l’eau, entre frênes et aulnes. Et un isolé sur un bras de la Loire, à Rilly, un vrai beau sujet, très élégant.

    salut.

  9. Salut Paul,

    merci de nous avoir confié tes observations, en ce qui concerne la taille curative : il semble que ce soit efficace sur celui de Biscarosse, ce sont des arbres fragilisés et qui auraient donc besoin d’être régulièrement entretenu.

    Si tu veux nous faire découvrir le gros spécimen que tu connais en Loir-et-Cher, c’est avec plaisir que je publierais tes photos. Enfin, merci pour ces pistes que tu as laissé pour des ormes lisses.

    à bientôt

  10. Anonyme

    Bonjour,

    malheureusement l’arbre ne suirvivra probablement pas, bien que les coupes semblent sans arrachement, elles sont beaucoup trop importantes. Sur la première photo, on voit que l’arbre a été décapité et la coupe est horizontale: ça ne peut pas être pire. Rien ne légitime ce genre de pratiques. Pour ma part, je doute que l’on sorte un jour de la préhistoire dans laquelle on se trouve dans ce domaine…. C’est une honte.

    Dans un registre plus optimiste, il semble bien que l’orme résiste effectivement beaucoup mieux aux attaques de la graphiose lorsqu’il est traité en têtard. Je connais plusieurs sujets qui sont en bonne santé alors que les ormes des haies en croissance libre meurent systématiquement à partir d’une quinzaine d’années, rejetant ensuite et formant des taillis sans rapport avec les grands sujets d’autrefois.

    A Grenoble, où je vis, il existe une population apparemment épargnée, et ça et là je trouve des sujets sauvages qui ne semblent pas dépérir comme c’est hélas presque toujours le cas. Je les suis de près.

    Dans mon jardin, à côté de mes ormes autochtones J’ai planté cette année un orme « lutèce » qui soit disant est résistant, je vais le laisser pousser librement et je verrai bien.

    Espérons que les ormes reviendront.

  11. Bonjour Stéphane,

    Merci pour tes mots et ces précisions précieuses sur les ormes têtards. Si tu as envie de nous présenter les peuplements que tu connais, ou des individus en particulier, c’est avec plaisir que je publie photos & mesures.

    à bientôt dans la forêt,

  12. Anonyme

    Bonjour,

    Quel dommage de « tailler » ainsi, si sévèrement un orme bi-centenaire.
    C’est vraiment très limite…

    Durant 1 an 1/2.. jusqu’à ce jour, suite à un changement de boulot… et étant par conséquent plus proche du hameau dans lequel habite mes parents (dans le Gers).. j’ai pu scruter et observer attentivement les ormes champêtres de « ma » génération qui ont à peu près mon âge, soit 20/30 ans 😀

    Il faut dire que je suis un peu agacé, lorsque le paysage commence à se « restructurer » et qu’un orme est atteint par la maladie. J(ai donc passé pas mal de soirées à les étudier et pu conclure à quelques observations intéressantes, pourquoi certains ne ne sont pas frappés par la maladie et d’autres oui…

    Je transmettrais d’ici quelques jours à l’auteur quelques photos de « mes » ormes (champêtres) ainsi que de vieux chênes… et quelques commentaires instructifs!

    Photos d’époque également pour les ormes, et clichés de cette année, de leurs descendants qui ont aujourd’hui pour le plus vieux « en état » approximativement 30 ans.

    Concernant la maladie, j’ai du couper sur un, une jeune branche au plus bas, l’année dernière (juin 2009). A présent, cette année il est indemne ! (en fait ils sont 2 cote à cote au pied d’un étang).

    Photo quelques jours après le « débourrage » :

    a suivre, dès qu’il fait plus chaud, les photos seront plus jolies…
    Et le feuillage plus dense et vert ^^

    a+

    ps: je suis ce blog depuis 1 an 🙂

  13. Salut Pascal,

    (le filtre anti-spam est parfois zélé, ton commentaire avait été mis de côté)

    Tout d’abord merci de ta fidélité, bien content de lire que le blog ait retenu ton attention depuis un an ! Ah l’orme de Sérignac… une taille trop sévère… Cela m’étonnerai que l’arbre se remette de cette coupe, on verra à l’avenir comment il réagit. Très intéressé par ton suivi des ormeaux près de chez toi, et puis tu es la première personne qui se manifeste dans le Gers, alors tu auras peut-être quelques belles découvertes pour nous ?

    à bientôt,

    (je te fais passer mon adresse par mail)

  14. Ping : La suite de l’index… « Krapo arboricole

  15. Bonjour à toutes et à tous,
    J’habite Floressas (46) la commune voisine de cet orme dont j’avais entendu parler, mais que je n’ai encore jamais vu. Je peux aller voir où il en est, avec l’été revenu, et vous dire s’il se porte bien (je peux faire de nouvelles photos aussi).
    Bref, j’essaierai de vous tenir au courant. J’ai aussi entendu parler de la « formule secrète » qui a guéri le vieil arbre….

  16. Bonjour Anne-Marie,

    merci de ta proposition, ce serait génial d’avoir des nouvelles de cet orme (ainsi que des photos), pour voir comment il s’est remis de cette taille sévère (l’arbre est situé dans une cour de ferme, et surtout ne pas accabler l’agriculteur pour l’élagage, en 20 ans tous les ormes ont quasiment disparus de ses terres).

    à bientôt,

    1. Voilà, je suis allée le voir hier (24 juillet 2010)…. il n’est pas mort…
      Mais il est mal en point.
      Le pépé que j’ai rencontré a dit qu’il avait au moins 400 ans (mais il n’en sait rien) qu’ « ils » l’avait fait élaguer et étêter parce que il y avait plein de branches mortes à la tête, qu’il avait reçu 4 fois un traitement sur 4 ans et que ça lui avait fait « un peu de bien » mais que le monsieur qui faisait ça (un biologiste) avait arrêté mais que maintenant ça n’allait pas fort et qu’il était trop vieux sans doute (l’orme pas le biologiste).
      Il m’a dit de prendre des photos si je voulais : ce que j’ai fait.
      Comment vous les envoyer ???

  17. Yanick

    Salut Anne-Marie,
    Merci pour ces informations,pour le moment le Krapo est en vacances (bien méritées) jusqu’à la fin du mois. Il te contactera dès son retour pour les photos.

  18. Ping : L’orme bicentenaire de Tauriac (Lot) « Krapo arboricole

  19. Nobilio

    nous avons un orme dans le jardin de ma belle-mère,il est magnifique!!!
    il y a quelques jours ,le voisin est venu nous demander s’il serait possible de tailler l’orme en tétard!!!je ne suis pas d’accord,il ne va plus rien rester de notre magnifique orme,il nous dit que ça pourrait lui faire du bien et qu’au bout de 1 an il va reprendre ses formes,je lui ai dit que ça n’est pas possible,nous avons peur qu’il n’abîme notre arbre !!!je voulais savoir avant qu’il n’intervienne en février,ce qu’il serait sage de faire ,moi ,je suis pour un léger élagage,que le voisin enlève les branches qui le gène et c’est tout!!!qu’en pensez-vous???

Laissez vos mots...