Salut frangin !

Thomas Virat

Mon frère Thomas s’en est allé au Pays Argenté d’où on ne revient jamais.
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Presque 40 jours depuis ton départ, je pense (si) souvent à toi.

« Hallelujah » – Jeff Buckley.

« Jah Work » – Ben Harper.

« Inner City Blues » – Marvin Gaye.

« Wish You Were Here » – Pink Floyd.

Mobilisation pour sauver la forêt publique

Rassemblement le jeudi 25 septembre à 9 h 00 au siège de l’ONF à Paris.

2, Avenue de St Mandé, Paris 12e, à l’occasion du Conseil d’administration de l’établissement.

aux arbres citoyens - Mirabel-lne

Le coup de grâce porté à la forêt publique française ?

La loi d’avenir sur l’agriculture et la forêt (LAAF) vient juste d’être adoptée et le moins que l’on puisse dire est qu’elle ne répond pas à nos attentes.

Certes, la loi affiche une volonté de gestion durable qui théoriquement concilie production de bois, protection de la biodiversité des milieux forestiers et fonctions pédagogique et sociale mais elle ne précise pas suffisamment le cadre et les moyens techniques et financiers susceptibles d’y contribuer.

Plus grave, elle ne met pas en place les garde-fous qui écarteraient les démarches ou projets contraires à sa volonté affichée. Pire, dans les régions, l’Etat se fait même le défenseur de projets écologiquement insoutenables pour la forêt française et l’environnement (lutte contre les changements climatiques et stockage du carbone, en particulier, pollutions..).

Un exemple frappant, parmi tant d’autres…

E.ON à Gardanne : Le groupe allemand de distribution d’énergie E.On veut convertir à la biomasse la centrale thermique Provence 4. Le monstre industriel dévorerait près d’un million de tonnes de bois par an, en provenance pour moitié des forêts du sud de la France, le reste étant importé notamment des forêts anciennes des Etats-Unis et du Canada. Une aberration écologique grassement subventionnée par l’État français à hauteur de 70 millions d’€ par an pendant vingt ans, soit 1 ,4 milliards d’€ !

Et pendant ce temps, une attaque sans précédent contre l’ONF et les communes forestières !

La forêt publique couvre en France métropolitaine 4,2 millions d’hectares soit 25 % de notre surface boisée totale. Elle produit 40 % du volume de bois national et génère plus de 400 000 emplois au sein de la filière bois – forêt. Les forêts communales en font partie et y contribuent.

Qu’à cela ne tienne, le projet de loi de finances prévoit d’amputer de 50 millions d’€ la subvention versée à l’Office national des forêts pour compenser les frais de gestion des forêts des collectivités et de reporter cette charge sur les communes forestières.

En clair, pour elles, les frais dits « de garderie » assis sur les produits de la forêt passeraient de 12 % à 18 % en plaine et de 10 à 15 % en zone de montagne. Dans le même temps, la taxe à l’hectare introduite en 2012 passerait de 2 € à 14 €. Au grand dam des collectivités forestières qui menacent de réduire le volume des travaux sylvicoles, des équipements pour le public, des mesures écologiques voire de ne plus faire appel à l’ONF en privatisant la gestion de leurs forêts.

Vers la fin des forêts publiques ?

Le Code forestier est encore actuellement le meilleur garant d’une gestion publique durable des forêts face à la pression toujours plus forte des grands groupes industriels et financiers internationaux et les communes sont des entités proches du terrain et attachées à leur forêt. Lire la suite

Agroforesterie : Produire autrement

Dans le cadre de son cycle de conférences mensuelles, Natureparif a le plaisir d’inviter le public à la rencontre « Agroforesterie : Produire autrement », animée par Fabien Liagre, Responsable Recherche et Développement, Bureau d’étude AGROOF.

Le jeudi 15 décembre 2011, de 18h à 20h.

Auditorium de la Société Nationale d’Horticulture de France, 84 rue de Grenelle – 75007 Paris – Métro Rue du Bac (entrée libre et gratuite, dans la limite des places disponibles).

Produire davantage tout en préservant la biodiversité, s’adapter au changement climatique, maintenir les sols fertiles, fournir une alimentation diversifiée, de l’énergie et des bio-matériaux d’origine végétale : tels sont les défis que l’agriculture devra relever dans les 20 prochaines années.

A l’heure où les pratiques agricoles intensives sont mises en cause pour leurs impacts sur la santé et la biodiversité, l’agroforesterie s’impose comme une voie de production crédible. En associant sur une même parcelle des arbres et des cultures (et/ou de l’élevage), cette technique est favorable à la biodiversité, par le nombre d’espèces associées sur plusieurs strates, et par l’aménagement de corridors biologiques et le maintien d’un sol fertile et productif.

L’agroforesterie présente des atouts indéniables, parfois surprenants. Pour se développer, il lui faut dépasser de nombreuses idées reçues et blocages. Faire de l’agroforesterie, c’est s’adapter à un processus qui ne peut se concevoir que sur le long terme, à contre courant d’une société qui vise le court-termisme dans tous les domaines…

Mettre (ou remettre) des arbres dans les parcelles agricoles : une idée étrange ou pertinente ? Les agriculteurs qui ont arraché les arbres sont-ils prêts à en réintégrer au cœur de leurs parcelles ? Et s’il y avait beaucoup plus d’agriculteurs intéressés par l’idée de l’agroforesterie que nous le pensons ? Dès lors, comment imaginer une agriculture commune où l’arbre aurait sa place ? Autant de questions qui seront abordées au cours de cette conférence !

Pour plus d’informations :

Ophélie Alloitteau, Chargée de Communication Natureparif
téléphone : 01.75.77.79.04 – mail : ophelie.alloitteau@natureparif.fr

IVeme Colloque international sur le Genévrier thurifère et espèces affines

Du 5 au 8 octobre 2011 se tiendra à Mont-Dauphin & à Saint-Crépin (Hautes-Alpes) le IVeme Colloque international sur le Genévrier thurifère et espèces affines.

Le Genévrier thurifère ( Juniperus thurifera L.), arbre ou arbuste dioïque de la famille des Cupressacées est présent en Afrique du Nord, Espagne, France (Pyrénées, Alpes, Corse) et dans les Alpes italiennes. Ce Genévrier montagnard présente de multiples intérêts, écologiques, socio-économiques, floristiques, scientifiques et culturels dans toute son aire de répartition.

Cette richesse patrimoniale et écologique tout à fait majeure est cependant particulièrement fragile. Au sud de la Méditerranée , les peuplements sont soumis à une dégradation anthropique intense, qui menace à terme l’avenir de cette espèce. Au Nord de la Méditerranée , et plus particulièrement en France, c’est la déprise humaine conduisant à une recolonisation par d’autres espèces arborées (Chênes ou Pins) des stations de ce Genévrier, qui fragilise cette espèce.

L’origine, la structure, la dynamique, le fonctionnement et la biodiversité des écosystèmes structurés par cette espèce ont fait l’objet d’études écologiques variées dans l’ensemble de son aire de répartition, même si celles-ci ont été très inégales thématiquement et quantitativement selon les secteurs étudiés. Elles ont cependant permis de mieux cerner l’importance et le rôle écologique de cette espèce et plus généralement celui des espèces arborées soumises à de fortes contraintes climatiques et anthropiques. C’est d’ailleurs pourquoi ce colloque est élargi aux espèces qualifiées ici d’affines au Genévrier thurifère, à savoir d’autres espèces de Genévriers des milieux extrêmes ou encore des espèces compagnes soumises aux mêmes contraintes.

Au cours des dernières années, trois colloques dédiés Genévrier thurifère (Juniperus thurifera L.) ont déjà été organisés : le premier dans les Pyrénées en 1997, le deuxième au Maroc en 2001 et le troisième en Espagne en 2006. Une périodicité d’environ 4 à 5 ans est souhaitable pour ce type de manifestation, avec à chaque fois une localisation au cœur même, ou à proximité immédiate, des plus intéressantes stations du taxon.

Aussi ce nouveau colloque, qui se déroulera à proximité immédiate de la plus prestigieuse station de Genévrier thurifère des Alpes et même de France, à savoir la forêt de Saint Crépin, sera l’occasion, pour un certain nombre d’équipes de recherche, d’engager de nouvelles études sur cette espèce et sur ses espèces affines, et il permettra la présentation des nouveaux résultats et des nouvelles approches entreprises sur ce groupe taxonomique.
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Toutes les infos sont disponible sur le site du colloque, à voir ici.

Arbres remarquables en Pays de Pontivy

Une balade, en co-voiturage et à pied, pour admirer quelques arbres célèbres ou méconnus du Morbihan.

En compagnie d’un animateur nature, découvrez le monde des arbres : caractéristiques des différentes essences, usages, importance écologique, contes, mythologie…

Cette balade s’inscrit dans le cadre du programme de sorties « Côtes et Nature » du Conseil Général du Morbihan, service des Espaces Naturels Sensibles, en partenariat avec l’opération « Arbres remarquables de Bretagne ».

Le site régional du projet Arbres Remarquables : www.mce-info.org/arbres-remarquables

Tarif : gratuit – Inscription demandée : 02.97.22.74.62 ou la-soett@wanadoo.fr

(Le lieu de rdv sera donné lors de l’inscription)