La selva infinie

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« Les senteurs de la jungle l’enivraient. Dans le jeu des rayons du soleil qui filtraient à travers le feuillage de la canopée, des papillons Morpho, d’un bleu métallique iridescent, virevoltaient sans un bruit avec d’autres Heliconidae et Papilio. Le claquement de bec des toucans, le chant des hoazins et le battement d’ailes des colibris créaient un tumulte de sons. Le tronc sur lequel il s’appuyait n’était qu’un enchevêtrement de différentes plantes, et il compta jusqu’à huit sortes de feuilles sur ce qui, au premier coup d’œil, ressemblait à un seul arbre. »

Gert Nygårdshaug, La trilogie de Mino, tome 2 : Le crépuscule de Niobé, p. 121.
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Un morpho bleu, Parc National Madidi, Bolivie. © Joel Sartore, 2021.

3 réflexions sur “La selva infinie

  1. Martine

    Merci à toi pour tous ces articles très intéressants, merci de prendre la peine de les partager. Je vais essayer de me procurer la Trilogie de Mino, ce que j´en ai appris en farfouillant un peu sur la toile, m´a donné envie de lire Gert Nygårdshaug. La « deep ecology », chère aux Norvégiens 🙂 Mais je n´ai pas réussi à savoir pourquoi le premier tome s´appelle « Le Zoo de Mengele » ! Ca fait plutôt froid dans le dos quand on sait qui était Mengele. L´incarnation de l´horreur !

  2. Bonjour Martine,

    C’est avec plaisir que je partage toutes ces informations sur les arbres.

    Concernant la trilogie de Mino, ça été écrit à la fin des années 80, nous n’étions pas encore dans ce nouveau monde, il y a parfois des incohérences et des développements étranges (écologisme radical, terrorisme contre les américains et les japonais…).
    Malgré tout un bon roman d’aventures, je l’avais lu pendant des vacances.

    A bientôt

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