Vénérable chêne vert de Poulx (Gard)

Le hasard n’existe pas ! A la fin de l’été rencontre avec Yves Maccagno qui est en charge de l’inventaire des arbres remarquables pour le département du Gard ; dans le même temps Francis s’expatrie de sa Moselle pour du boulot dans le Gard ; et enfin Robert qui nous avait fait découvrir l’allée des géants [1] m’envoie des photos d’un vieux chêne vert dans le Sud de la France…

A proximité du village de Poulx, sur le Camp de Garrigues, se trouve un des plus vieux chênes vert de France. Installé sur une propriété devenue un terrain militaire depuis la 2è guerre mondiale, cet arbre est dit “millénaire” dans le pays, mais aujourd’hui malade et amputée du tiers de sa frondaison, cette yeuse semble arriver à la fin du voyage. (clic les photos)

“Effectivement en très mauvais état, mais toute sa structure est encore conservé et témoigne de l’ampleur de sa ramure passée ! C’est soit deux chênes qui ce sont unis l’un l’autre, soit une cépée de plusieurs troncs organisées en deux bouquets principaux composés de trois cépées chacun. Le premier fait 3m57 à 70cm de hauteur et le second 5m90 à 50cm.”

Les années auront eu raison de ce chêne, mais les hommes auront aussi participé à son déclin… Il a souffert du piétinement résultant de la fréquentation du site par des pique-niqueurs du dimanche (les racines n’apprécient pas le tassement de la terre). Par la suite, une ancienne municipalité dans les années 80, laissait évacuer tous les 4 ans les effluents d’un bassin de lagunage sur cet arbre. beaucoup d’appels furent lancés à l’époque, mais en vain. Il est maintenant ceint d’une clôture légère d’une vingtaine de mètres de diamètre.

Localisation chêne de Poulx (clic pour agrandir) Merci pour la découverte de ce vénérable chêne vert Robert et Yves, et merci à toi Francis pour les mesures de circonférence. Ça me plaît qu’une chaîne se soit formée pour réunir toutes les infos sur cet arbre. Je n’en reviens toujours pas, les années 80 auront vraiment été terribles pour nos arbres. Cette yeuse est séculaire, un véritable monument historique… Alors comment a-t-on pu laisser faire ? Ci-dessous l’évolution depuis 1937 :

Ci-dessous un article paru dans le Midi Libre, novembre 2009 :

Au mois de juin 2010, l’arbre semble être arrivé au bout du voyage…

Chêne vert de Poulx - Juin 2010

« C’est vraiment la fin : l’arbre est aux 3/4 mort et les charpentières s’effondrent les unes après les autres. Mille ans d’histoires naturelles et humaines qui disparaissent … »
____

Mise à jour juillet 2010 : plusieurs clichés envoyés par Gérard Joyon qui en commentaires nous a laissé moult détails sur l’histoire de cette yeuse millénaire (il fut témoin de la pollution, et a milité de toutes ses forces pour sauver l’arbre en vain).

33 réflexions sur “Vénérable chêne vert de Poulx (Gard)

  1. gilougarou

    Je suis toujours sceptique, quand on m’annonce comme ça mille ans d’âge… N’empêche, le spectacle est au rendez-vous.
    Dommage de se dire qu’il y a à peine 30 ans, il devait encore être fringuant : un peu le sentiment d’avoir loupé quelque chose.

  2. Salut Gilles,

    « le sentiment d’avoir loupé quelque chose », marrant c’est exactement ce que je ressens… Pour l’âge avancé, je ne peux confirmer les données ; mais contact est pris avec la municipalité de Poulx, et qui sait les archives nous dévoileront peut-être des surprises ? A suivre…

    Mentionné depuis le XVIIè dans les documents cadastraux.

  3. Francis

    Salut tout le monde ! Ça y est j’ai retrouvé mon calepin.

    La circonférence totale de ce vénérable arbre est de 8m94. Comme je l’ai mentionné, il y a deux bouquets principaux composés de trois cépées chacun. Le premier fait 3m57 à 70cm de hauteur et le second 5m90 à 50cm. Sa hauteur totale doit faire dans les 9-10m. Pour son âge je ne m’avancerais pas trop dessus, mais j’avais également estimé qu’il était pas très loin de souffler ses 1000 bougies.

    Désolé j’ai été coupé, je finis donc. Pour ma part je pense qu’il doit approcher des mille ans à cause du contexte climatique et géologique de la région. Effectivement on est en plein climat méditerranéen, ce qui sous-entend un climat sec avec peu de pluie. En plus, dans le coin la roche mère est affleurante, le sol y est donc peu profond, la garrigue est installée tout autour. Au vu de la taille de l’arbre et de tous ces facteurs abiotiques, y a moyen qu’il ait cet âge-là, mais après je suis pas un spécialiste.

  4. Salut Francis,

    merci pour les mesures, j’ai corrigé l’article,
    et si jamais tu repasses devant avec un appareil photo, ce serait cool de prendre les tronc, et avec quelqu’un à côté cela reflèterait un peu plus sa taille exceptionnelle. A bientôt l’ami !

  5. Bonjour, je découvre votre site en faisant des recherches sur les recensements d’arbres remarquables. Je suis une amoureuse des arbres ! Et cet automne je suis allée rendre visite au vénérable chêne de Poulx si mal en point et lui ai rendu un petit hommage sur mon blog (voir adresse ci dessus). Je mets votre adresse dans mes favoris.

  6. Bonjour et bienvenue Patacol,

    merci pour ces nouvelles photos du chêne de Poulx, j’avais entendu dire qu’un gros coup de vent avait fait tomber une des charpentières…

    Quel dommage, quelle tristesse de voir cet arbre si mal en point. Mais avec surement mille ans d’existence, comment ne pas se réjouir d’une telle longévité ? Même s’il arrive à la fin du voyage…

    bonne continuation

  7. Bruno

    En ce début d’année 2010, je suis allé voir le Grand Chêne.

    Effectivement, ce seigneur a vécu son temps. Mais finalement, il a fait son temps, comme tous les autres chênes verts qui meurent très discrètement dans la Garrigue.
    Ce qui est certain, c’est qu’il ne vaut mieux pas l’entendre souffrir. Une grosse partie est malheureusement tombée et on peut encore se demander comment le reste des branches peut tenir aussi longtemps. Branche n’est d’ailleurs pas le mot, lorsque l’on voit des sortes de « poteaux » horizontaux de plus de 80 cm de diamètre sur plus de 5 m de longueur.

    Bien sur que cet arbre est centenaire. En tout cas, nous pouvons lui accorder cette faveur et continuer à nous recueillir quelques années.

  8. Ping : Merci à vous tous ! « Krapo arboricole

  9. Ping : Mort d’un géant « Krapo arboricole

  10. Ping : Index pour les chênes « Krapo arboricole

  11. Gérard Joyon

    Je tiens à porter à votre connaissance que cet arbre cadastralement est bien sur Nîmes, non pas sur Poulx. La limite avec Poulx se trouve à 200 mètres plus à l’Est.
    Je possède de nombreuses photos de cet arbre. J’étais en effet responsable du domaine patrimoine du camp des Garrigues pendant plus d’une décennie. Je loge à « quelques portées » de flèches de cet arbre.
    Robert est venu avec moi, le voir en 2009.Par la suite, l’officier de tir du camp m’avisa que l’arbre venait de subir une blessure mortelle. Une tempête avec vent de Sus-Est a eu raison de la presque totalité de l’arbre.
    Cet arbre se situe sur le domaine du Camp des Garrigues. La propriété sur laquelle il demeure, s’appelle Mas de Cabannes. L’armée a acheté celle-ci à la famille d’Entraigues-de-Larminat à la fin de la seconde guerre mondiale en 1945. (Poulx en mémoire Eouze de Poulx Mas de Cabanes (Page 4 – Gérard Joyon 2002 et historique du camp, 1986)

    Un proche du Général de Larminat, qui avait habité cette propriété travaillait, lui aux Eaux et Forêts, a énormément planté sur cette propriété. Du courrier, un descendant de cette famille, m’en fît parvenir, me contant ainsi l’histoire de cette propriété, des événements qui s’y produisirent. Connaissant mon attachement à mon boulot de protection du Camp et de la Nature, j’eus le privilège de posséder beaucoup de documents. Cela est aussi vrai pour d’autres mas du Camp. Dans l’historique du camp transmise à Vincennes dans les années 80/90, j’ai donc évoqué l’histoire de ce domaine.
    En 1991, je faisais parvenir à un haut responsable militaire et un ministre, un document expliquant le danger que courait cet arbre, suite à l’attitude quelque peu légère voire invraisemblable de la municipalité du village de Poulx de l’époque (je dis bien, de l’époque).
    En effet, les effluents d’un bassin de rétention d’eau usées et vannes, venaient inonder les pieds de mon ami le Grand Chêne (pesticides acides, lessives excréments etc… sur 2 hectares, lors de pluies ou autres bouchages).
    En 1991, lors d’une conférence à Vers et Castillon, Pont du Gard (thème protection de la Garrigue), je signalai ce massacre. Un journal, s’appelant le Blaireau transmettait mon appel .
    Mais rien n’y fit .
    En effet à cette époque je n’étais pas présent directement sur le Camp, et n’avait plus le pouvoir de donner l’ordre d’interdire cette ignoble façon de rejeter cette merde.
    Mes remplaçants, ne comprirent certainement pas le drame qui se préparait.
    Ne cherchez rien dans les archives de Poulx concernant cet arbre. Sachez que lorsque les premières pierres du mas furent posées, il y a 400 ans, cet arbre était déjà là.
    Je travaille toujours sur le camp pour observer le patrimoine, avifaune et insectes, botanique. J’essaie du mieux que je peux afin contribuer à défendre ce riche espace qu’est le Camp des Garrigues et toutes les richesses qu’il possède. J’essaie du mieux que je peu, de m’impliquer dans ce travail de transmission de savoir, de protection de cette zone.

    Voilà, je suis Gérard Joyon l’ami de Robert, je vous ferai parvenir des photos avec des personnes sous l’arbre (1989-2001-2010).

  12. Bonjour Gérard,

    content de te lire (Robert t’avait évoqué dans ses courrier), et merci beaucoup d’avoir laissé ici toutes ces précisions historiques (et géographiques). Merci également pour le travail que tu effectues sur le Mas des Cabanes, et les efforts que tu as déployé (en vain) pour protéger ce monument végétal. Bien heureux d’apprendre que des citoyens se soient mobilisés à l’époque pour faire réagir les pouvoirs publics… même si ceux-ci (comme trop souvent) sont restés sourds à tes appels.

    En portant à la connaissance du public l’existence de ces vieux arbres, j’espère secrètement que cela aidera à leur préservation, car dans cette société : sans images il n’y a pas d’existence.

    Souhaitons que de tels drames ne se reproduisent plus jamais !

    à bientôt

    (ps: un peu remanié ton texte, écrire en majuscule sur internet = crier)

  13. Bonjour Gérard
    Bien content de lire ta prose habituelle!! tu es intarissable sur tout ce qui touche la nature. Je te reconnais bien la. Le camp des Guarrigues est presque ton camp tant tu t’y es investi. J’espère que cela continuera encore. Sans cela tu n’es plus Gérard Joyon !! Mais ton « grand age » aussi te fait te perdre dans les dates !! ce n’était pas en 2009, mais fin avril 2008 que nous sommes allés faire ces photos.
    Sans rancune mon ami.
    Robert

  14. Gérard Joyon

    Bonjour à tous.

    Pardonnez moi pour les majuscules, mais je souhaitais les mettre sur les noms propres comme il est d’usage: (famille et villes, points cardinaux, et coordonnées).
    Je voudrais apporter une petite correction pour un texte, ci dessus plus haut placé en entrée en matière concernant cette grande yeuse.
    Au début du texte on lit que tous les 4 ans on vidait des effluents d’une station de lagunage.
    Je pense (non je suis sûr)(sourire), qu’il y a eu erreur de retranscription.
    En effet la réalité c’est que: « pendant 4 ans » on rejeta au pied du chêne.
    Des canalisations furent mises sans autorisation sur le domaine du Camp (par l’ancienne municipalité) et arrosaient copieusement « d’eaux mortelles » cette grande yeuse. La station de lagunage de Poulx n’étant qu’une grande réserve de « merde » (Surface d’oxydation trop petite par rapport au volume des rejets apportés).
    Un liquide vert s’écoulait donc en permanence, et comme un ruisseau continuait à couler dans la Combe du Buis, au nord du chêne. Tous les arbres sur le début de son parcours, sur les berges de ce cours d’eau ravageur, étaient jaunes, comme brûlés.
    Ces effluents non traités s’enfilaient ensuite dans les fissures du terrain calcaire. Or, ces zones karstiques sont des terrains « perméables en grand ».
    Les nappes aquifères étaient donc, de plus, polluées .
    Le Gardon plus bas en direction nord, se trouvait « sous perfusion » de ces saletés émises par des élus inconscients.
    La sortie de ces effluents se retrouvaient à l’aven des Pins et à la fontaine de la Hutte.
    Certes, et ce pour en revenir au Chêne, il devait bien sûr un jour disparaître, mais si l’incompétence des hommes, la négligence des élus de l’époque, mon absence sur le terrain, je peux vous dire que cette yeuse vous aurez tous vu mourir.
    Ce chêne n’a pratiquement jamais été attaqué par le bupreste (Coroebus florentinus), ce qui n’est pas le cas de ses voisins beaucoup plus jeunes aux alentours.
    Je fus toujours surpris de cette situation.
    Voilà je quitte Nîmes d’où je vous écris ce petit texte et monte vers le Nord
    là où je vis, dans cette garrigue que j’aime tant.

    Gérard

  15. Bonjour érard,

    (pas de soucis pour les majuscules)

    merci de ces précisions, c’est encore pire que j’imaginais, la municipalité a vraiment été inconsciente… Mais ce fut beaucoup le cas dans les années 80, l’heure n’était pas alors à la prise de conscience écologique ; et beaucoup d’endroits furent pollués et de nombreux vieux arbres furent abattus. Souhaitons que cette histoire malheureuse serve à éduquer les nouvelles générations, ainsi la mort de cette yeuse millénaire n’aura pas été vaine…

    à bientôt pour les photos,

  16. Ping : Projection & conférence – 5 mai 2010 – Les arbres remarquables du Gard « Krapo arboricole

  17. Ping : Genévrier cade, Castelnau-Valence (Gard) « Krapo arboricole

  18. Ping : Le vieux hêtre, bergeries de Tataralla, Venaco (Haute-Corse) « Krapo arboricole

  19. Ping : Quelques pistes pour le Gard… « Krapo arboricole

  20. Ping : Le vieux chêne vert de Rivedoux (Charente-Maritime) « Krapo arboricole

  21. Ping : Le chêne vert de Bellegarde (Gard) « Krapo arboricole

  22. Martini

    le plus bel arbre de Nimes disparait , c est ainsi !
    Pour vivre autant de temps il a du capter des sources d eaux souterraines ( correspondantes au talveg dans lequel il se trouve ) .
    Une question me vient : comment a t il fait pour survivre au feux de foret ?
    En effet meme si la garrigue nimoise n avait pas la meme apparence qu aujourd hui , il est acquis que de incendies de foret existaient déjà au 17 eme siecle …

    1. Gérard JOYON

      Ce chêne ne s’est jamais trouvé en pleine zone de feu.Protégé de par sa position dans le val de Cabanes, toujours entretenu par les propriétaire du mas depuis 4 siècles.
      (Je possède nombre de documents concernant cela).
      J’ai trouvé des photos de grands feux 1960 /61.Tout fut touché sur POULX.ouest.
      Il est passé à côté.
      Idem en 1976/1979 aussi. J’étais présent et directement concerné dans la lutte incendie.

      Depuis des siècles dans cette garrigue,
      Il y avait énormément de pacages ,par petits troupeaux, et beaucoup de morcellement de parcelles.
      Les feux existaient mais étaient moins étendus.
      La forêt « garrigue » était moins dense avec moins de continuité.

      De plus la yeuse , cette espèce de chêne en question peut reprendre vie si seulement ses feuilles ont brûlé.Même si la surface de l’écorce a un peu souffert.

      Il n’y a pas de source proprement à cet endroit , mais effectivement une réunion des eaux de surface .
      Je possède une photo de 2012 de ce vieil ami et une de cette année , je vais les donner au responsable de ce site.

      Gérard JOYON

  23. Oui, fort dommage !!

    – – –
    Pour ce qui est des feux de forêts, il y a des chances pour que cet arbre ait vécu une majeure partie de sa vie en milieu ouvert, clairière, prairie et le feu n’aurait pas pu trop l’incommoder..

  24. Grébant

    bonjour à vous,j’ai les larmes aux yeux en voyant ces photos! cet arbre a bercé mon enfance,il y a une quinzaine d’année,on m’a dit que l’armée l’avait abattu,n’étant plus dans la région je n’avais pas pu vérifier… et j’en avais éprouvé un grand chagrin, et là je reverse une larme…de joie cette fois ci en le voyant vivant (même si les dernières photos sont moins réjouissantes…) le voici il y a 25 ans environ : http://www.flickr.com/photos/stlmichigan/sets/72157635419217211/
    un grand merci a vous pour ce blog génial, et cette belle surprise qui m’a remplie d’émotion

    Estelle

    1. PRIVAT

      Bonjour,
      Comme beaucoup, le grand chêne m’impressionne. Arrivé à POULX en 1998, l’arbre était malheureusement déjà en situation de dégradation progressive.
      Je suis à la recherche de photos plus ancienne sur lesquelles on peut le voir dans toute sa splendeur.
      Pourriez vous m’indiquer le lien??
      Merci par avance,
      Bruno

  25. Gérard JOYON

    J’ai laissé une explication ce vendredi 13 décembre 2013 , elle se situe sous MARTINI.
    D’autre part , j’informe Grébant Estelle: l’armée n’a pas abattu ce chêne .
    L’Armée a simplement coupé et enlevé les parties tombées ou dangereuses .
    L’Armée n’a jamais été responsable de la dégradation de ce bel arbre , bien au contraire.
    La seule chose que l’on pourrait reprocher à l’armée ,c’est d’avoir laisser grimper le week end plein de petites Estelle…..(sourire amical).
    Mais la plus grosse destruction , le coup de grâce fut donné par des élus incompétents, plus attirés par le clientélisme et autres intérêts que par l ‘environnement .
    Cela se passait dans les années 85/91.Ensuite , j’ai quitté pour un temps mes fonctions sur le camp et …………
    Je vous invite à relire mon intervention du 23 juin 2010.

    Gérard JOYON

  26. Ping : Retour auprès des chênes verts d’Aïn Leuh, Maroc | Les têtards arboricoles

  27. kolpi

    je suis passé devant hier 28/03/2018 et j’ai vu qu’il se passait quelque chose, des engins de chantiers avaient creusé autour. Si quelqu’un sait pourquoi ça me ferait plaisir de savoir ce qu’ils sont en train de faire.

Répondre à Robert Annuler la réponse.