Tout Mage devrait avoir un Ami Arbre avec qui converser et auprès duquel méditer et reprendre des forces. En effet, cet Ami, ce Fils de la Nature qu’est l’Arbre, peut vous aider à guérir d’une longue maladie et contribuer à alléger vos souffrances et vos soucis quotidiens.
Choisissez un Arbre dans un endroit caché et retiré, car vous ne devrez pas être dérangé par des étrangers quand vous serez en communion avec lui et, si possible, choisissez un Arbre-Maître. Il devra être entouré d’autres Arbres, ses Frères.
L’Arbre de votre choix doit être élancé, bien droit, sans bosses et malformations aucune, car ce sont là signes de Forces Négatives. Son tronc sera aussi large que votre taille ; en somme, il s’agira de choisir un Arbre d’âge respectable dont les anneaux marquent autant d’années de Sagesse…
Quand vous aurez bien fixé votre choix, vous pourrez alors commencer d’agir par Magie. Il vous faudra tout d’abord offrir un cadeau et vous enterrerez celui-ci au pied de votre nouvel Ami en signe d’hommage et au nom du Divin.
Toutes les fois que vous lui rendez visite, approchez-vous de l’Arbre en venant de l’Ouest (l’Arbre représentant la Nef Christique ou l’Axe de l’Est), arrêtez-vous à six mètres environ. Détendez-vous, respirez à fond, puis reprenez lentement votre souffle, respirez lentement, faites le vide intérieur, oubliez pour cette fois le lot de soucis quotidiens…
Quelques minutes après, tendez votre bras droit à l’horizontale, devant vous, pointez-le vers le tronc de l’Arbre et faites avec la main le Signe du Salut Magique : l’index et le médius joints pointent en avant, tandis que le pouce vient toucher l’annulaire et le petit doigt. Cette posture digitale représente le Dieu et la Déesse d’Éternité, et les deux derniers doigts avec le pouce représentent, eux, la Trinité d’Isis, d’Osiris et d’Horus.
Vous procéderez de même avec la main gauche, en la pointant vers le tronc de l’Arbre. Elle vous assure une Protection en cas d’erreurs magiques de votre part. Procédez lentement, relisez bien le texte, exercez-vous à la maison avant de poursuivre.
A présent, vous pouvez prononcer d’une voix nette, claire, le Salut suivant :
« Oh, Toi, Arbre de toute beauté, Toi qui es la manifestation de la Mère Nature… Toi qui touches les Cieux pour purifier notre air et faire de Ta ramure la demeure des Oiseaux… Toi qui plonges Tes racines dans les entrailles de la Terre pour fixer les eaux mouvantes… Toi le Compagnon des premiers Hommes que Tu abritais et réchauffais… en toute humilité, je Te salue ! »
Vous pourrez ajouter une formule de votre cru, pourvu qu’elle soit respectueuse et positive envers l’Arbre et la Nature. C’est surtout l’intention qui fera que la Magie opère.
Ensuite, vous baiserez les deux doigts que vous pointiez vers l’Arbre, l’index et le médius accolés, et lancerez un baiser à votre Ami l’Arbre. Cette pratique est identique à celle du Salut de la Lune quand on la rencontre pour la première fois dans la nuit. C’est alors que vos sentiments vous diront si vous êtes effectivement en présence d’un Arbre mâle ou femelle, et vous lui donnerez alors un Nom approprié à son sexe, ou plutôt sa polarité.
Vous direz : « Mon Nom est… et je t’appellerai… » Ensuite, avancez jusqu’à l’Arbre, et étreignez votre nouvel Ami en serrant fort votre joue droite tout contre son beau tronc. Oui, vous n’êtes plus désormais qu’un seul et même être vivant, oui, vous sentez à présent passer entre vous deux un fort et puissant courant d’énergie, un Amour Vibrant. Souvenez-vous bien : plus vous serrez, plus le courant d’Amour passera.
Vous pourrez raconter à votre Ami l’Arbre tous vos ennuis, vos soucis, les projets que vous avez, les souhaits que vous chérissez. Vous lui demanderez de vous aider à guérir, à réussir votre vie…
Quand vous quittez votre Arbre, remerciez-le par son Nom, puis éloignez-vous de lui lentement, mais sans jamais vous retourner.
Amusante cette façon de se lier avec un arbre, une envie de vivre centenaire et plus ? Juste un coucou en passant en toute amitié.
Bonjour Boogie,
étonnante cette méthode, ce que je nomme « magie » sont des techniques archaïques qui mêlent le mystique et la « religion ». Ce sont de vieilles pratiques héritées d’un autre âge, pour se lier avec le reste du vivant…
D’ailleurs ce texte n’est pas de moi, je ne sais de qui…
à plus et tous mes vœux.
Si tout le monde ou une grande partie des gens voyaient la chose de cette façon, il y aurait une énorme avancée.
Bien sûr on n’est pas obligé de respecter la totale mais l’idée de respect est magnifique.
Salut Sisley,
oui, je conviens que la méthode a de quoi surprendre, mais comme tu l’as souligné, c’est le respect de l’Arbre et de la Nature qui est important. Néanmoins ce petit rituel, force au respect et grave cet instant dans la mémoire, les mots prononcés à voix haute ont quelque chose de magique.
Cela fait longtemps que l’on m’a initié à cette pratique…
A plus l’ami
Dans ma famille nous avons une tante qui, quand elle est fatiguée et qu’à ce moment elle voit un chêne qui lui plait, elle coure vers lui et s’y colle , la colonne vertébrale bien plaquée contre lui; elle reste ainsi quelques minutes et repart ensuite en pleine forme ! C’est surprenant de la voir redémarrer ainsi, en championne…
Meilleures pensées à tous, Aimé
Très intéressante, cette pratique « dos-à-l’arbre »…
Il faudra que j’essaye, quand j’aurai un joli chêne à portée de colonne vertébrale !
Bonjour papi,
content d’avoir des nouvelles de ma grand-tante…
La Bretagne légendaire se trouve entre granit et chênes ; mais aussi, et surtout dans la mémoire de nos anciens. Merci pour le témoignage…
mes pensées filent vers toi, à bientôt
Je viens de la région PACA, c’est fou à quel point on stérilise la terre avec du goudron, du béton et des produits chimiques… On arrache les arbres pour des terrains de golf, des résidences ou des grandes surfaces.
Merci de transmettre ce rituel.
Amis de Mère Nature, mes sincères salutations.
Au plaisir…
Y en a mare de couper les forêts comme actuellement, je suis sur l’île de la Réunion, je me renseigne beaucoup sur le passé de cette île, qui était unique dans le monde entier et qui possédait 95% de couvert végétal endémique et que l’on a réduit a se jour en 2010 a 1% sur tout le territoire !! Si sa c’est pas malheureux et encore se petit pourcentage est menacé chaque jour un peu plus par l’homme..et ses conneries…
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En oubliant le côté un peu formel des gestes et des paroles, en les remplaçant par l’intuition du moment, mais toujours bien sûr respectueuse et humble, ce rite se rapproche de ce l’on peut pratiquer dans ma clairière.
Plutôt que pacte, j’appelle cela communion, mais ce ne sont là que subtilités langagières qui s’effacent dans l’intimité du contact sylvestre…
Encore un super article que j’avais zappé.
Nos aïeuls n’avaient pas tous oublié ces pratiques bienfaisantes. Si quelqu’un retrouve la petite vidéo d’Henri Vincenot à ce sujet, j’aimerai bien la revoir.
J’ai juste retrouvé un extrait d’interview:
Pierre Vial : L’homme peut se brancher sur les forces naturelles. Vous rappelez par exemple le conseil de votre grand-père : se plaquer contre un arbre pour accueillir en soi un courant régénérateur. Et vous parlez aussi de la grande secousse ressentie lorsqu’on est en un point précis d’une église romane. Les constructeurs médiévaux avaient donc recueilli de vieilles traditions, de vieilles connaissances des courants telluriques ? Et certains symboles ont été placés comme des points de repère…
Henri Vincenot : Les constructeurs médiévaux, jusqu’au milieu du XIVème siècle, ont construit dans cet esprit-là. Il faut rappeler l’importance des frères constructeurs et notamment des culdés. D’origine celtique, ils avaient des franchises : c’étaient des maçons francs, constructeurs et chercheurs qui ont amélioré le dolmen – car je suis persuadé que l’église à voûte a été tout simplement l’agrandissement du dolmen. De perfectionnement en perfectionnement, on en est arrivé aux voûtes d’Amiens, de Reims… édifices construits, comme par hasard, sur des lieux dolmeniques où passent des courants particuliers, des courants telluriques. C’est-à-dire qu’il y a dans la nature des courants de forces. Pour reprendre des forces, c’est vrai que mon grand-père s’adossait à un arbre, de préférence un chêne, et se pressait contre lui. En plaquant son dos, ses talons, ses mains contre un tronc d’arbre, il ne faisait rien d’autre que de capter les forces qui vivent et montent en l’arbre. Il ne faisait qu’invoquer, pour y puiser une nouvelle énergie, les puissances de la terre, du ciel, de l’eau, des rochers, de la mer…
Si vous voulez découvrir le bonhomme qu’était et l’intégralité de l’interview:
http://www.terreetpeuple.com/les-eveilleurs-de-peuples/henri-vincenot/henri-vincenot-le-vieux-gaulois-reste-paien.html?2d4883b0bf7db295e9826020acb22e07=ea9830d4e704fbbc51c9752e7485ed0f